L'abri
Datte: 01/02/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
forêt,
pénétratio,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... voisins.
Ils se serrèrent, tous sur le côté, la femme tournée vers son mari, Laure se serrant à son tour contre son dos, contente de ne pas être sur un bord, avec la sensation un peu embarrassante du contact de leur sauveur, derrière elle. Il n’était pas temps d’être regardante sur la promiscuité, seule la chaleur comptait. Peu de temps après, Laure perçut une onglée dans ses doigts et ses pieds. La chaleur revenait dans ses extrémités, c’était bon signe.
L’homme avait eu raison, leur abri était bien isolé par la masse de neige, alors que la couverture les préservait de l’humidité du sol.
Laure pensa qu’ils allaient peut-être survivre jusqu’au matin, finalement.
Laure et le couple parlèrent un moment, tout d’abord épiloguant sur l’inquiétude de leurs proches, l’envoi d’hypothétiques secours. Puis ils discutèrent de tout et de rien, de vieux souvenirs de camping, riant à quelque plaisanterie. Qui était le scout qui avait aussi mal monté le toit de leur tente, bien trop bas? Derrière Laure, l’homme parlait peu, et à un moment Laure comprit à sa respiration devenu régulière qu’il s’était endormi.
Tous se turent, puis essayèrent de s’endormir à leur tour. Au début le bruit des arbres furieusement agités par le vent gêna Laure. Mais elle était fatiguée, elle avait maintenant chaud, et se sentait en sécurité à défaut d’être à l’aise, avec derrière elle la chaleur rassurante.
Elle se demanda encore ce que son mari allait penser. Il passait probablement une très ...
... mauvaise nuit, sans pouvoir savoir qu’elle n’était pas en train d’errer dans la tempête. Après tout, cela lui servirait de leçon. S’il voulait l’entraîner dans ce genre d’aventure, il n’avait qu’à rester avec elle. Avant de s’endormir, une de ses dernières pensées fût que s’il avait été là, elle ne voyait pas bien comment il aurait pu tenir dans l’abri déjà bien rempli par eux quatre. Il n’y avait pas sa place….
….
Lorsque Laure se réveilla, il faisait toujours nuit, le noir était total. Le silence la frappa – le vent s’était finalement calmé.
Puis un bruit l’intrigua, à la fois familier et saugrenu dans cet environnement.
Elle réalisa qu’elle n’était plus au contact de la femme. Elle avança une main, avec précaution – et se figea, au contact bien identifiable d’une peau nue et chaude.
Elle retira précipitamment sa main, resta immobile quelques minutes.
Tout était silencieux.
Puis le bruit reprit, un souffle, le froissement de la toile métallisée de la couverture, et Laure comprit. Le couple à côté d’elle était en train, le plus discrètement possible, de faire l’amour… Sans doute la femme avait-elle réussi l’exploit de baisser le strict nécessaire parmi ses vêtements, malgré le manque de place.
Laure resta figée et totalement silencieuse. Il en était de même de l’homme dans son dos, mais Laure n’entendait pas sa respiration pourtant toute proche. Il devait aussi être réveillé, et avait lui aussi pris le parti de faire le mort.
Lorsque les amants ne ...