Haunted House
Datte: 01/02/2019,
Catégories:
jeunes,
revede,
massage,
conte,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe
... est-elle donc ? Quel est ce prodige ?
La petite maison hantée semble si loin déjà.
Elle se laisse aller, alors les mains glissent le long de sa nuque, repoussent sa légère veste fuchsia le long de ses bras, puis se posent dans son dos comme pour lui faire un fauteuil moelleux.
Kim sent son corps se soulever lentement, quitter le sol, porté par les mains dans son dos, sous sa nuque et ses fesses, sous ses jambes nues jusqu’au haut du genou, là où s’arrête sa jupe assortie à la veste. Elle a un léger sursaut, sans plus, et évite de se débattre. Elle ne veut pas tomber et se faire mal. Sa veste s’en est allée déjà dans la lumière dorée.
Kim est à demi allongée, comme sur une chaise longue, à plus d’un mètre au-dessus du sol. Les mains la soutiennent et d’autres lui massent le dos, les pieds, la tête et les épaules, entourent ses genoux, pétrissent ses mollets. D’innombrables mains invisibles, chaudes et douces, bienfaisantes. Elle ferme les yeux, se détend et reprend peu à peu un rythme respiratoire régulier.
Des doigts se glissent sous les boutonnières de son chemisier. Les boutons se défont, l’un après l’autre, depuis l’encolure jusqu’à la taille. Kim ouvre les yeux et voit l’étoffe qui s’écarte et finit par retomber sur les côtés, pendant dans le vide mais encore collée contre son dos par les paumes qui la soutiennent. Elle voit à présent la dentelle noire de son soutien-gorge, et son ventre qui se soulève et s’abaisse au rythme de sa respiration qui s’est à ...
... nouveau accélérée.
Des doigts courent sur sa peau, effleurent son nombril, atteignent la jupe fuchsia, glissent par-dessus.
Kim voit les vaguelettes sur le tissu qui ploie souplement sous la pression des mains invisibles, puis reprend sa forme. Le phénomène la fascine. Elle devrait être effrayée, mais ne l’est plus. Elle flotte comme dans un songe. Tout cela est irréel. Irréel et excitant.
Irréel comme ces mains qu’elle ne peut voir.
Excitant comme ces doigts qui jouent sur sa peau, longeant l’ourlet de la jupe sur ses cuisses, et la ceinture sur son ventre.
Elle ne sait si elle doit serrer les jambes, tant l’envie inverse la tenaille.
Des paumes se posent sur les bonnets de son soutien-gorge, en un lent effleurement qui fait dresser les pointes de ses seins. Elles sont là, tendues et orgueilleuses, sous la fine dentelle noire, offertes à la caresse.
Des doigts longent la ceinture de la jupe, pressent légèrement la peau, et Kim se surprend à contracter le ventre pour créer entre chair et tissu ce mince espace qui permettrait aux mains de s’immiscer par-dessous. Mais elles s’éloignent, reviennent sur l’étoffe, qu’elles froissent à nouveau.
La jupe remonte sous l’action des paumes invisibles qui glissent sur les jambes de Kim. Les cuisses se dénudent, blanches sous la teinte vive du vêtement.
Le slip apparaît, fait de la même dentelle noire que le soutien-gorge.
Kim frissonne. Il fait chaud, pourtant.
Un frisson de désir et d’émotion.
Elle ...