La sellette de Tannhäuser
Datte: 01/02/2019,
Catégories:
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frousses,
religion,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
historique,
délire,
fantastiqu,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... sais pas si les villageois vont être d’accord. Ils ont tant souffert et depuis si longtemps de leurs exactions…
La discussion fut âpre, longue et difficile, mais je parvins toutefois à convaincre l’assemblée d’au moins faire un essai. Même le patron de la taverne n’était pas contre cette idée, même si de fait elle allait lui faire perdre une bonne partie de sa clientèle. Seulement, comme il en avait assez de les voir se taper dessus quand ils avaient trop bu – et j’étais assez bien placé pour savoir qu’ils cognaient fort – au final, cela l’arrangeait bien. Il ne restait plus qu’à convaincre l’autre partie des protagonistes, à savoir les soldats eux-mêmes, aussi allais-je à leur rencontre.
Pétra s’était proposé de m’accompagner mais – Dieu sait pourquoi – j’avais refusé. D’ailleurs, si mon stratagème fonctionnait, elle serait sans doute la seule femme qui ne leur ferait jamais la cuisine…
Dire que les militaires furent surpris de ma proposition était en dessous de la vérité, mais ils l’acceptèrent presque sans hésiter. Toutefois, afin d’éviter une catastrophe toujours possible, j’avais insisté pour établir les règles du jeu.
— Vous venez sans armes, et vous vous comportez correctement. Pas la peine d’être désagréables, vous demandez, et si on a, vous aurez. Et on ne picole pas jusqu’à tomber sous la table. C’est clair ?
---oooOooo---
J’avais eu un accord de principe, et c’est donc plutôt guilleret que je rentrais à la maison. Mais en franchissant le seuil, ...
... quelle ne fut pas ma surprise d’entendre des rires de femmes qui venaient de la « salle de bains » !
La surprise fut encore bien plus grande lorsque j’aperçus dans ma baignoire deux femmes que certes je connaissais, mais qui n’avaient en principe rien à faire chez moi, et encore moins dans mon bain. Pétra, elle, restait en dehors du bac et savonnait vigoureusement les cheveux d’une des deux femmes.
— Salut ! Je dérange ? lançai-je, vaguement inquiet.
Ce fut Pétra qui parla la première.
— Jean-Luc, je te présente deux amies de longue date. Elles sont veuves comme moi, et j’ai voulu leur faire profiter de la baignoire. Elles n’ont pas encore bien l’habitude de se servir du savon…
C’est ce que je voyais. Si la petite brune semblait quasiment aussi propre que Pétra, il n’en était pas de même pour la grande blonde dont les cheveux clairs semblaient réfractaires à toute forme de nettoyage – de récurage, devrais-je dire. Comme je m’apprêtai à ressortir de la maison, celle qui était désormais ma compagne me rappela.
— Tu veux me donner un coup de main ? C’est pas des cheveux, c’est du crin !
La demande me parut particulièrement surprenante. Même de nos jours, où les mœurs sont quand même nettement plus relâchées qu’à cette époque, il est assez rare que l’on invite un homme dans une salle de bains où deux femmes sont en train de se livrer à leurs ablutions.
Après un moment d’hésitation, j’entrai, et comme je m’y attendais, les deux filles dans le bain couvrirent ...