Les gants de cuir
Datte: 01/02/2019,
Catégories:
fh,
couple,
volupté,
yeuxbandés,
Auteur: Bec de plume, Source: Revebebe
... dirigeant vers la salle de bains.
Elle veut le surprendre à son tour, être sensuelle et sexy, charmante et charmeuse, elle veut qu’il perde ses moyens. Elle frissonne à cette idée malgré la chaleur de la douche sur sa peau. De retour dans la chambre, elle se décide pour un ensemble en dentelle vert foncé, souvenir d’un de leurs week-ends en amoureux. Puis elle prend une paire de bas couleur chair et, tout en les déroulant lentement le long de ses jambes, elle sent déjà malgré elle une trouble excitation la gagner. Bien décidée à jouer le jeu, elle complète sa tenue par une robe noire, fluide, mais près du corps, et termine en glissant ses pieds dans une paire d’escarpins à bride qu’elle ne porte que rarement. Une légère touche de maquillage, puis elle ne sait plus quoi faire.
Elle ne peut qu’attendre. Une légère anxiété teintée d’une douce excitation s’empare d’elle, mais rapidement son téléphone annonce un nouveau message :
« La vue est parfois un sens superflu »
Elle comprend, elle sourit. Ne sachant quoi utiliser pour ne pas gâcher son allure générale dont elle est somme toute assez fière, elle opte pour une paire de collants noirs qu’elle noue sur ses yeux, puis se rassied sur le lit. Quelques interminables minutes plus tard, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir, et elle presse alors instinctivement ses mains contre sa poitrine, pour retenir son cœur qui semble vouloir jaillir hors de son corps. Il monte les escaliers, lentement. Le bois craque sous ses ...
... pas. Elle attend, impatiente et apeurée.
Il entre dans la chambre et sans un mot la saisit vivement par les épaules pour la faire se lever. Surprise de cette fermeté, elle a un mouvement réflexe de recul, puis se laisse emporter. Lorsqu’elle est debout, il la retourne, dos à lui, et elle se sent plaquée contre le mur. Une main gantée de cuir doux part rapidement et sans véritable douceur à la découverte de son corps, tandis que l’autre main, posée entre ses épaules, la maintient face au mur. Les caresses sont à la fois douces et légèrement brusques. Elle est surprise d’apprécier sa façon de faire, elle le sent s’accroupir derrière elle, toujours plaquée contre le mur, et ne peut réprimer un tremblement de désir. La main gantée se pose sur une de ses chevilles, et lentement remonte le long de sa jambe, relevant peu à peu la robe. La peur la saisit à nouveau lorsqu’elle sent le cuir directement sur la peau de sa cuisse, juste au-dessus des bas, et elle frémit quand des doigts habiles saisissent sa petite culotte, pour la faire tomber à ses chevilles. D’un geste sûr et ferme, il lui fait lever les pieds l’un après l’autre pour dégager le fin sous-vêtement, puis il se relève, toujours silencieux.
Il la plaque maintenant contre le mur, non plus d’une seule main mais de tout son corps, et elle sent contre ses fesses, malgré leurs vêtements, le désir de l’homme, désir qui la ramène au sien qu’elle a presque oublié, concentrée sur les gestes directifs de son amant. L’envie qu’elle ...