Nathalie - Histoires de Sexe

Nathalie

... Au bout d’une minute ou deux, elle me repousse gentiment.

— Au lieu de faire des bêtises, tu pourrais aller servir le vin, tu crois pas ?

Un peu déçu, je m’exécute. Je m’empare de la bouteille qui est sur la table et la débouche. Je goûte le vin qui s’avère délicieux et en verse un peu dans chacun des deux verres disposés sur la table. Nathalie arrive ensuite avec les assiettes et nous nous asseyons. On commence à manger tout en bavardant. Le repas est très bon, elle est bonne cuisinière en plus d’être coquine, décidément j’ai bien de la chance.

— Dis-moi, qu’est-ce qui te passe par la tête, là, maintenant ?

Je suis un peu sur le cul, je ne m’attendais pas à une question directe comme ça, au milieu d’une conversation plutôt anodine.

— La même chose que quand on s’est rencontrés dans le train. Je me demande ce que tu portes, sous tes vêtements.
— De la dentelle bleue. Tiens, regarde.

Elle tire légèrement sur le bas de son chemisier, ce qui a pour effet de faire descendre juste assez son décolleté pour faire apparaître un petit centimètre carré de tissu bleu marine.

— J’ai un petit jeu à te proposer, tu veux bien ?
— Vas-y, je t’écoute, lui dis-je.
— Ce soir, on va tout faire pour s’exciter comme pas possible, mais interdiction de conclure tant que je te donne pas le feu vert. Ok ?
— Ça marche. Au fait, il faut que je te rende quelque chose.

Je pose ma fourchette dans mon assiette et sors de ma poche la culotte qu’elle m’avait donnée quelques jours ...

... auparavant. Je la roule en boule dans ma main et la lui tends.

— C’est ta culotte. Ton odeur m’a fait bander toute la semaine.
— Ah oui… mais c’est bien ça, que tu bandes en pensant à moi.

Elle prend sa culotte, la regarde un instant et la porte à son nez. Elle respire une bouffée et semble s’imprégner de l’odeur qui se dégage de sa culotte. Un sourire apparaît sur ses lèvres.

— C’est vrai qu’elle sent bon, ma mouille. J’en suis toute excitée.

Le repas continue. Je sens de temps à autre son pied remonter le long de ma cheville. Ma main s’égare parfois sur sa cuisse ou son genou. L’un ou l’autre laisse de temps en temps échapper un petit commentaire salace. Elle défait quelques-uns des boutons de son chemisier, soi-disant parce qu’il fait trop chaud. La façon que j’ai de manger mon tiramisu est plus que suggestive, tout comme celle qu’elle a de déguster le chocolat qui accompagne son café. Je commence à avoir les idées un peu embrumées, autant par le vin que par les idées qui me titillent les neurones.

Une fois le repas terminé, Nathalie m’invite à retourner au salon pour continuer la soirée. Elle me propose à boire, je me décide pour un verre de rhum. Elle revient quelques minutes plus tard avec deux verres remplis d’un liquide ambré.

— On trinque ?
— Oui. Aux plaisirs ! dis-je.
— Aux plaisirs !

Je bois une gorgée et je sens le liquide qui descend en moi, répandant une douce chaleur le long de son trajet. Je dépose mon verre et m’approche d’elle pour ...