Etude des micro-attributs
Datte: 29/01/2019,
Catégories:
nonéro,
Humour
Auteur: Boulegomme, Source: Revebebe
... anatomique souvent inavouée, pour que les générations futures puissent profiter de ces connaissances accumulées, et jouir sereinement, pour ne pas dire ouvertement, des plaisirs de la vie.
J’associe évidemment le Docteur Bideault dans cette entreprise, car elle me fut d’une aide précieuse dans les entretiens que je révèle dans cet opus, mais également dans les contacts qu’elle m’a permis d’obtenir, et les réseaux ultra confidentiels dans lesquels elle m’a introduit.
Je tiens à dire en exergue à ce modeste préambule, qu’étant moi-même concerné par ce sujet, je ne m’interdis pas une certaine dose de mauvaise foi dans l’interprétation de certains documents, sondages, analyses ou mise en perspective des différents champs d’action de ce vaste sujet.
Je dédie cet ouvrage à mes parents, sans qui rien de tout cela ne serait arrivé.
DC : Bonjour docteur. Si vous le voulez bien, nous allons entrer directement dans le vit du sujet, si je puis m’exprimer ainsi… Comment peut-on définir anatomiquement ce que l’on appelle trivialement une « petite bite » ?
Dr B : Votre première question est la plus compliquée. En effet, malgré les progrès de la médecine, ce phénomène échappe à toute définition scientifique. Les seuls éléments d’étude que l’on peut raisonnablement apposer à ce terme poissard sont les statistiques élaborées par certains chercheurs en sexologie sur la taille du pénis, notamment dans les contrées occidentales. On peut évaluer la moyenne de cette taille, en ...
... Europe par exemple, à environ quinze ou seize centimètres en érection.
DC : et en Afrique ?
Dr B : Je m’attendais à cette question, mais je crois que nous y reviendrons plus tard, si vous le voulez bien. Ce qui est intéressant de noter dans ces relevés topographiques du relief ithyphallique, c’est que cette moyenne est concentrée autour de ces quinze centimètres fatidiques. En clair, dès que l’on s’éloigne de ce chiffre, les pourcentages sont minimes. Il y a donc peu d’exceptions, ce qui rend donc plus difficile l’approche psychologique de cette notion abstraite, qui fait qu’un homme a honte de la taille de son sexe. C’est donc plus sur cette honte fantasmatique que l’on peut travailler, et non sur l’objectivité de sa taille naturelle.
DC : Mais ces exceptions peuvent tout de même engendrer des traumatismes, non ?
Dr B : En effet. Mais nous entrons là dans un domaine pathologique majeur. Je pense que vous faites allusion au phénomène du « micro-pénis ». Ces cas sont extrêmement rares, et ont l’avantage d’être mis à jour assez rapidement, car ils amènent le patient à consulter rapidement. Mais, outre le fait qu’une opération est souvent envisagée, et nous reparlerons de ce thème plus tard également, les signes traumatiques engendrés par ce handicap sont spécifiques et, comme les extrêmes se rejoignent, résultent des mêmes mécanismes que le priapisme ou l’éléphantiasis. Ces signes diffèrent de ce qui nous préoccupe par l’absence de communication sexuelle. Ces patients ne ...