1. Le sommeil des ours


    Datte: 29/01/2019, Catégories: fff, frousses, Collègues / Travail bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral init, Auteur: Nymphea, Source: Revebebe

    ... prêt à les engloutir.
    
    Alors que je commençai à accélérer le rythme, je sentis du mouvement au niveau de mes jambes. Louise s’était allongée entre mes cuisses, et ayant agrippé mes fesses, était en train de me positionner au-dessus de sa bouche. Inutile de dire que je lui facilitai la tâche. Après tout, j’avais bien mérité un deuxième orgasme, si ce n’est plus. D’ailleurs, le premier ne m’avait clairement pas suffi, car j’accueillis sa langue avec soulagement. Seul problème, il fallait que je garde suffisamment de concentration pour satisfaire la pauvre Léna qui recommençait à s’agiter sous mes caresses irrégulières.
    
    Je repris le contrôle en quelques coups de langue plus lents puis accélérai de nouveau le rythme en appuyant mes doigts vers le haut. Après tout, cela fonctionnait pour moi… De l’autre main, je saisis un de ses tétons et le caressait doucement. Bientôt, je n’eus plus besoin de faire le moindre mouvement de va-et-vient, Léna glissait toute seule sur mes doigts et je sentais ses muscles se contracter pour m’attirer plus en elle. Encore un dernier effort, et elle cria mon nom en poussant ma tête entre ses cuisses. C’était la première fois que ...
    ... quelqu’un criait mon nom au moment de l’orgasme, et j’en conçus une fierté un peu absurde. Je n’eus de toute manière pas tellement le temps de profiter de mon sens du travail bien fait. Louise, qui devait commencer à s’impatienter, prit le parti de s’attribuer tous mes orifices. Mais à ce stade de la journée, j’étais prête, même pour une quantité irraisonnable de doigts.
    
    Haletante, je poussai mon bassin vers elle pour la faire entrer plus profond en moi. Le plus léger trémolo de ses doigts suffit à me faire atteindre l’orgasme. Heureusement, les voisins n’étaient pas trop proches dans cette clairière canadienne. J’espérai juste ne pas avoir réveillé un ours dans sa sieste…
    
    Soudain consciente de l’incongruité de ma position, les fesses en l’air et le nez dans la serviette, je m’écroulai aux côtés de Léna qui avait l’air satisfait d’un chat savourant un bol de lait. Bientôt, je m’endormis du sommeil du juste, sa main caressant ma hanche.
    
    En rejoignant les bras de Morphée, une dernière pensée amena un sourire sur mon visage. Léna ne s’était pas trompée, j’étais séduite. Je reviendrai l’année prochaine marcher dans les forêts du Canada…
    
    Pour les ours, bien entendu. 
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