1. L'insoutenable perversité de l'être


    Datte: 18/02/2018, Catégories: f, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, sm, fouetfesse, journal, Auteur: Julienrêve, Source: Revebebe

    ... J’avais l’impression que cet outrage me faisait plus nue que je ne l’étais. L’image de mon pubis impudique remplissait mon esprit. Le peu de lucidité qui me restait était concentré sur mes lèvres humides, j’imaginais le moyen de satisfaire l’appel de mon clitoris dardé. Je me suis surprise à émettre des gémissements de plaisir. J’ai assumé ces plaintes et je les ai amplifiées, comme pour prier ma bienveillante tortionnaire d’y apporter remède. J’avais imaginé la fessée comme un but, je découvrais qu’elle n’était qu’un moyen. J’avais envie de me caresser, de me fouiller, cette idée me rendait folle, mais je ne pouvais me résigner à le faire devant elle. J’avais atteint un sommet, mais je devinais qu’il en restait tant d’autres à explorer. Je devais accepter d’en rester là pour cette fois, les claques ne m’apportaient maintenant que tourment. Je lui ai demandé d’arrêter.
    
    Elle s’est reculée un peu, comme pour me laisser souffler. Je lui ai fait face, appuyée au lavabo. J’avais les yeux humides, elle me souriait. Je ne savais quelle attitude adopter, je suis allée vers elle, elle m’a ouvert ses bras. J’ai enfoui ma tête contre son cou. Elle a caressé mes cheveux.
    
    — Vous avez eu du plaisir.
    
    Puis elle a ajouté :
    
    — Pourquoi ne vous êtes vous pas caressée ?
    
    J’ai embrassé son cou.
    
    — Vous n’avez pas osé !
    
    J’ai redressé la tête, j’ai cherché sa bouche, elle m’a autorisé un baiser puis à tourné la tête doucement en murmurant :
    
    — Non, ne vous méprenez pas ...
    ... !
    
    Elle m’a cajolée contre elle. Je pleurais doucement. Je me sentais humiliée par son refus. Nous sommes restées un instant l’une contre l’autre puis elle a dit :
    
    — Je vous laisse vous rhabiller.
    
    Elle est sortie de la pièce. Je l’ai rejointe au salon.
    
    — Votre attitude est normale, Alexandra, vous vous cherchez. Vous explorez la voie qui est la vôtre. Vous devez vous poser les bonnes questions. Mais je ne peux pas vous satisfaire…
    
    Puis elle a ajouté, comme dans un souffle :
    
    — Pas comme cela !
    
    Je me sentais idiote, trompée. Je ne disais rien.
    
    — Ecoutez, je vais m’absenter durant les fêtes de Pâques, nous nous reverrons après si vous le voulez. Je veux bien être votre guide.
    
    Ces paroles ont agi comme un réconfort. Elle s’est levée, m’a serré fort contre elle, m’a souhaité de bonnes fêtes et elle est sortie.
    
    Je l’ai laissée partir sans lui demander ce qu’elle cherchait dans cette relation. Je suis restée avec mes doutes et ma frustration. Je suis allée me satisfaire dans la salle de bains encore pleine de son parfum.
    
    … Je suis peut-être amoureuse de Cathy. Je ne cesse de penser à elle, mais ce sentiment me paraît ridicule pour plein de raisons, dont la première est qu’elle m’a éconduite. Pourquoi a-t-elle dit en aparté « … du moins pas comme cela » ? Y a-t-il une façon de lui plaire ?
    
    Je n’ai jamais envisagé l’homosexualité, cela me paraît être un nouveau fardeau !
    
    J’ai appelé Cathy ce matin du boulot. J’avais le cœur qui battait la chamade, cela ...
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