L'insoutenable perversité de l'être - Histoires de Sexe

L'insoutenable perversité de l'être

... paroles, je sentais une douce chaleur m’envahir.

— Je vous ai mise sur la voie, c’est maintenant à vous de l’explorer pour voir où elle vous conduit.

Je sentais mon cœur battre comme s’il pressentait un moment intense.

— Le chemin est long mais il est fascinant. Vous devez essayer de savoir ce que vous voulez vraiment.

J’ai murmuré d’une voix blanche :

— Oui, j’ai envie.

J’ai dit cela en cherchant un écho au fond de ses yeux. Elle m’a dévisagée longuement. Puis elle a demandé doucement :

— Souhaitez-vous que nous explorions ensemble encore une fois ?

J’ai senti mon regard s’embuer et j’ai confirmé de la tête. Elle a souri gentiment. Je me suis levée.

— Allons dans la salle de bains.

Elle s’est levée aussi :

— C’est une bonne idée, nous trouverons toujours une bonne excuse pour justifier notre présence dans une telle pièce, au cas où…

Elle a repoussé la porte derrière nous. Elle m’a laissé choisir l’endroit, j’ai pris place devant le lavabo. J’ai déboutonné pratiquement tout mon chemisier, je voulais qu’elle voie mes seins. Puis j’ai posé mes mains sur le rebord du lavabo. Elle a dit :

— C’est à vous de savoir si vous préférez vous dévoiler ou que je le fasse.

J’ai juste fermé les yeux, mon image débraillée dans le miroir me gênait.

— Je crois que vous préférez être dévoilée.

Elle a rabattu ma jupe sur mes reins et a baissé brusquement ma culotte sur mes cuisses.

— À vous de savoir aussi si vous préférez être dénudée dans la ...

... fermeté ou dans la douceur.

J’ai rouvert les yeux, un autre miroir situé sur une armoire derrière moi me renvoyait l’image de mes fesses livrées. Puis elle a continué :

— C’est à vous de me renseigner sur la force des claques et sur leur fréquence. Je veux aussi que vous me demandiez d’arrêter lorsque vous aurez atteint ce que vous recherchez.

Elle a posé sa main douce et légère sur mon derrière. Ce geste faisait ressortir sa nudité, j’ai eu un frisson de plaisir. Sa paume lissait doucement mes rondeurs, elle s’est exclamée en souriant :

— Vous avez un postérieur merveilleux. Il est étroit comme celui d’un garçon, mais quel bombé, quelle fermeté ! Demandez-vous pourquoi vous voulez qu’il soit maltraité.

Elle a dit cela tranquillement, sans intentions perverses.

— Vous devriez vous demander aussi si vous avez besoin de justifier votre besoin d’être fessée. Vous reprochez-vous quelque chose, même virtuellement ?

Puis elle a levé la main :

— On commence ?

J’ai fait oui de la tête. Ces premiers coups étaient à peine appuyés, à dessein je pense. Elle voulait que je précise l’intensité. J’ai réclamé plus de force, puis plus de fréquence. Puis j’ai précisé :

— Fessez-moi comme la dernière fois !

Ses claques ont résonné dans la pièce. Mon bassin ondulait au rythme de sa main. J’ai fermé les yeux et je me suis laissée aller à mes pulsions. J’ai goutté la montée du désir en moi. Il me semblait que la chaleur qui gagnait mes fesses imprégnait mon sexe. ...