1. Un cocu heureux 8


    Datte: 27/01/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... deuxième. Il avance son visage au-dessus de l’épaule et nous interroge:
    
    - Vous voyez bien ?
    
    Il nous provoque, reprend en main un bonnet de soutien-gorge, le masse et tout à coup fait disparaître ce tissu plus décoratif que fonctionnel tant la poitrine est ferme et bien attachée. Il est tout fier d’exhiber entre ses doigts la devanture de ma femme. Je crois lire dans ses yeux un plaisir sadique. Mylène se montre avec plaisir, me sourit, défie Léa du regard et remue doucement son arrière-train sur la bosse qui pousse dans le bas de sa colonne vertébrale. Une main quitte un sein, caresse les côtes, passe sur le nombril, épouse le léger arrondi de l’estomac. L’auriculaire se glisse sous l’étroite lanière du string. L’annulaire, le majeur, l’index et le pouce utilisent le passage, déforment le tissu. L’arrivée des doigts sur le haut de la vulve et l’attouchement du clitoris sont salués par un sursaut et un « hoo ! ».
    
    Mylène roule les yeux sous cette première attaque sérieuse puis me fixe pour s’assurer que la fête peut continuer. Elle ne peut pas apercevoir l’énervement de mon sexe caché par les cheveux de Léa. Des cheveux agités entre mes cuisses depuis que Léa a reculé en forçant gentiment un passage entre mes genoux. Mon érection a deux origines : le spectacle des deux amants tout disposés à montrer leur progression et la chaleur de la nuque de la blonde réfugiée contre moi pour mieux supporter l’infidélité admise de son mari.
    
    La main dans le string travaille, ...
    ... progresse. Elle est cachée, mais on lit facilement le tournoiement de l’index sur l’extrémité d’un clitoris dont, en mari attentif à la jouissance de son épouse, je connais l’hypersensibilité. La danse de la croupe sur le pénis s’accélère et le souffle échappe plus saccadé aux lèvres entrouvertes peintes avec soin. La main descend encore, à droite le pouce, à gauche l’auriculaire et l’annulaire débordent de la bande du string. Seuls sont invisibles mais actifs l’index et le majeur : ils ont trouvé le vestibule, écarté les grandes lèvres et sont en train de pénétrer, d’explorer, d’élargir le vagin et de le préparer à l’introduction promise.
    
    Les cheveux bruns de Mylène balaient d’un côté à l’autre le front où perle la sueur. Les gouttes d’eau commencent à glisser sur les joues toutes rouges du plaisir de cette masturbation en station debout face à moi son mari et face à l’épouse de son tourmenteur. Léo se dresse heureux du résultat immédiat affiché par sa conquête, comme s’il était le premier et le seul capable d’un tel exploit. Les gémissements de volupté ne me procurent pas la joie attendue. Le fantasme, à l’heure du passage à l’acte, est décevant. Je regarde et au lieu de me réjouir je suis infiniment triste. Le sourire béat de la jouisseuse, ses petits râles me serrent le cœur, sa danse lascive au bout des doigts enfouis dans la chaleur de son ventre, ses sursauts me désolent. C’était sympathique dans mes rêves. C’est navrant vu de près Il n’y a plus l’effet de surprise vécu ...
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