Un cocu heureux 8
Datte: 27/01/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Accent, Source: Hds
Mylène ne veut plus attendre. Depuis ce matin elle attend, bout d’impatience, mais chaque fois qu’elle croit atteindre le but, un incident indépendant de sa volonté vient contrarier le projet. Elle est chaude maintenant. L’enquête s’est terminée et nous n’avons pas été inquiétés. Nous suivons Léa et Léo.
Devant Léa, prise à partie par son époux, se défend :
- Je n’ai cherché aucun d’eux. Jean m’a laissée seule, ils sont venus m’inviter. Je ne suis pas une sauvage. Je n’ai pas plus serré ces trois cavaliers que nécessaire. Alors ça va. Par contre peux-tu en dire autant de toi et de Mylène ? C’était trop. Des fiancés ou des époux se tiennent si près. Une honnête femme se comporte mieux. en public. Vous pourriez attendre d’être à l’abri des regards pour vous exciter comme des singes en rut.
Elle s’arrête, clôt le débat pour me livrer les renseignements obtenus de ses danseurs.
- Gérard va très bien. Dès demain il sera à son poste. Mylène réjouis-toi, tu le reverras.
- Mais je suis là. Elle n’a pas besoin de lui, réplique Léo.
Il fait comme si je n’existais pas. Il se sent investi de la mission de protéger Mylène qui a la gentillesse de préciser :
- Et j’ai aussi un mari.
Léa ne se démonte pas et annonce avec joie :
- Mais oui, ma chérie. Pourtant j’ai cru bon d’inviter trois garçons en renfort pour le cas où Léo et Jean ne réussiraient pas à calmer ta fringale de sexe cette nuit.
- Tu es folle Léa. Mylène n’aura besoin ni de son mari ni de tes ...
... zigotos. Tu m’insultes ! De l’aide ? Depuis quand ai-je besoin d’aide pour faire le bonheur d’une femme ? Mylène sera comblée comme jamais, foi de Léo.
Je ne relève pas, cherche-t-il à me dénigrer ou se laisse-t-il emporter par son envie d‘éblouir celle qui va se livrer ? Les comparaisons viendront plus tard, j’ai bonne opinion de moi. Il lui reste à produire ses preuves.
- Ils viennent quand tes renforts inutiles ?
- Regarde derrière nous. Ils arrivent au fond de l’allée.
Nous pénétrons dans le sanctuaire. Léo prétend fumer une cigarette parce que Léa l’a énervé. J’entends des voix, une discussion animée. Je sors.
- Ils n’avaient pas de préservatifs. Je leur ai expliqué que chez nous on ne baise pas sans protection. Ils ont râlé et reviendront demain soir. D’ici là nous aurons le temps de voir venir. J’ai bien fait, non ? Mais dans quel monde vivons-nous ?
Je me pose la même question pour une autre raison. Ce con va baiser ma femme incessamment ! Devant moi, et ça lui semble normal. Par ma faute ! Il vient de se conduire en maître et a chassé la concurrence.
Chaque participant a déposé ses chaussures à l’entrée. Léa reste debout au milieu des matelas. Je m’éclipse dans mon coin, sur ma chaise. Encore vêtus les deux amoureux se font face. Mylène me fait un signe amical de la main puis tend ses lèvres à Léo. Cette fois c’est parti. Le sort en est jeté.
- Léa, je t’en prie, laisse-nous, c’est notre nuit. Toi aussi va t’asseoir. Je n’ai pas besoin de toi pour ...