1. Chapitre 1: Dans la famille Verneuil, je demande... la soeur


    Datte: 25/01/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, copains, vacances, campagne, Oral pénétratio, occasion, Auteur: Appolloxi, Source: Revebebe

    ... heures ? lui demandai-je.
    
    Sam jeta à son tour un coup d’œil aux chiffres lumineux verts.
    
    — Quoi ? Déjà ! s’exclama-t-elle en se levant précipitamment vers sa valise.
    
    Je sautai du lit à sa suite, me dirigeant vers la douche où elle me rejoignit. C’est que nous avions peu de temps à perdre, aller à l’aéroport en transport en commun prendrait bien une heure. C’était encore ce qu’il y avait de plus simple. Heureusement le gros des affaires de Samantha était parti en camion vers l’ouest.
    
    Dans le hall des départs, nous nous dîmes au revoir.
    
    — Bon voyage, lui dis-je en l’enlaçant et l’embrassant sur la joue.
    
    Encore une démonstration de notre relation un peu particulière. Il ne me serait jamais venu l’idée d’aller au-delà d’une tendresse amicale.
    
    — Et toi ? Tu pars en France quand ?
    — Après-demain matin.
    — Pas de bêtises ! rigola-t-elle.
    
    La réputation sulfureuse des petites Françaises avait décidément un bel avenir chez les Américains.
    
    Je la regardai partir en souriant en pensant à ces deux semaines de vacances qui m’attendaient dans le sud-ouest de la France, du côté de Lectoure.
    
    Mes regrets de voir partir Sam furent de courte durée. À peine deux jours plus tard, je m’envolais vers l’Europe. J’étais invité par un ami français dont j’avais été proche alors que mon père était en poste au siège de l’OTAN à Bruxelles. Mes parents avaient alors eu l’idée, somme toute assez conventionnelle, de m’inscrire à l’école anglaise. Par contre, pour les parents ...
    ... de Ludovic, ce choix l’était beaucoup moins, du fait de l’existence de nombreuses écoles francophones dans la capitale belge et d’un lycée français plutôt bien coté. Fallait-il vraiment, pour un Français, déménager en Belgique pour permettre à ses enfants d’apprendre correctement l’anglais ?
    
    Quoi qu’il en soit, Ludo fut, à cette époque, un de mes meilleurs amis. Nous avions fait les 400 coups ensemble et avions pris, de concert, nos premiers râteaux. La fréquentation intensive de leur maison m’avait aussi permis d’apprendre un français presque acceptable. Mon retour en Amérique nous avait séparés. Voilà des années que nous nous étions perdus de vue, sinon un mémorable voyage en« bag pack » en Australie, à l’aube de nos vingt ans.
    
    Aujourd’hui, sept ans plus tard, nous étions tous les deux bien implantés dans la vie active… au point que Ludovic était sur le point de se fiancer. Une certaine Valérie, me dit-il dans son mail. Il tenait à ce que je la rencontre et il m’invitait dans la maison de vacances de ses parents en France, dans le Gers. J’avais sauté sur l’occasion, cet été était le premier dont je pouvais royalement profiter depuis le début de mon cursus dans l’école de Chicago.
    
    Je me souvenais alors avec nostalgie de mes premières vacances dans cette maison, alors que la grand-mère de Ludo vivait encore. Aujourd’hui, la vénérable vieille dame avait été placée dans une institution et les parents de mon ami avaient repris la maison, une grosse demeure patricienne ...
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