Un cadavre dans le placard
Datte: 24/01/2019,
Catégories:
fh,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Humour
policier,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... je vais vous raconter l’histoire depuis le début.
— Voilà qui me semble judicieux…
— ***OO*** —
Le poste de police où je suis conduite est assez hospitalier. Face aux deux policiers, je déballe mon histoire par le menu. Ils m’écoutent et le plus ancien des deux traduit à l’autre qui prend un tas de notes. Le plus âgé a le cheveu rare, mais il a une bonne bouille et quand je lui explique que j’ai pris un dernier verre avec un autre français qui réside dans le même hôtel, il me fait préciser quelques détails.
— Vous connaissez le numéro de la chambre de ce Monsieur ?
— Non ! Mais c’est le même couloir dans l’étage où j’ai ma chambre, donc c’est simple à retrouver. Et il m’a dit s’appeler Gérard Massart, mais en fait c’est l’homme de la photographie que je vous ai remise.
— Vous voulez dire que le type de cette photo que vous appelez Gauthier et qui disait lui se nommer Massart ? C’est bien cela ?
— Oui, tout à fait ! Mais pour moi c’était Gauthier puisque sa femme Mylène Mélancourt m’avait donné sa photo et l’hôtel où il était descendu.
— Ça, pour y être descendu, il l’est pour le compte, cette fois. Mais Mélancourt… c’est un nom qui me fait penser à quelque chose !
— Oui ! Elle est l’héritière de produits de beauté et cosmétiques ! Du reste, dans mon portefeuille, j’ai gardé la carte qu’elle m’a remise à mon agence, à Paris.
Je vois le jeunot, raide dans son costume Prince de Galles, sur un signe de tête du vieux qui se déplace jusqu’à mes affaires qui sont ...
... dans mon sac tout proche. Il me le tend et je farfouille pour dénicher le bristol. Je le donne à l’ancien qui le regarde dans tous les sens.
— Bon ! Je dois vous garder dans une cabine pour vérifier toutes vos déclarations. Vous n’avez besoin de rien ? De quoi manger ou de l’eau ? Vous ne voyez rien de plus à nous dire ?
— Ben… il y a tout de même un truc dont je voudrais parler.
— Nous vous écoutons Madame… Hâtier.
— Je voudrais que vous voyiez pourquoi j’avais cette gueule de bois ce matin à mon réveil. Je trouve cela bizarre pour juste deux Vodkas et un verre de vin rouge au restaurant… Tiens, au fait ! J’ai dîné avec mon gaillard. Ce Gauthier-Massart dans un restaurant de Londres, le « Chez-Elles » !
— Celui de Brick Lane ? Fichtre ! Les Français ne se refusent donc rien dans notre pays… Enfin, il faut bien que notre économie découvre des gens comme vous, pour nous enrichir.
Il a dit cela sur un ton blasé. Puis il revient sur mes paroles.
— Vous pensez que votre ami… Gauthier ou Massart vous aurait droguée ? Le seul moyen c’est de faire faire une prise de sang… mais j’ai besoin de votre accord écrit dans ce cas.
— Vous l’avez, vous l’avez… je signe ce que vous voulez. Je suis de bonne foi et je suppose que je me suis fait piéger.
— Peut-être, mais la question reste posée ! Par qui et surtout… dans quel but ?
— C’est là que vous devenez très utile et grandement même.
Je suis enfermée dans une sorte de salle d’attente relativement confortable. Un petit ...