1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 24/01/2019, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral Humour policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... le nez qui hume, comme pour déterminer ce qu’elle sent et d’où provient cette fragrance qui flotte dans la minuscule pièce.
    
    — Je viens de faire couler un café. Vous en voulez un aussi ?
    — … pourquoi pas ? Donc… c’est vous le détective privé ? Je… on dit la détective ? Je ne sais pas trop.
    — Vous dites comme vous voulez ! Qu’est-ce qui vous amène chez moi ? Vous avez donc des soucis ?
    — Ben… je suis surprise, je m’attendais à un homme, vous voyez le genre costaud, baraqué, un type qui manie les armes et se sert de ses muscles.
    — La télé, la télé, vous regardez trop les feuilletons. Les femmes aussi sont capables de beaucoup de choses et plus en douceur sans doute.
    
    Machinalement elle a retiré son manteau. Le pantalon en tergal qu’elle porte est de bonne coupe, son pull lui moule la poitrine et ce qui se cache là-dessous doit avoir des proportions intéressantes pour bien des mecs. Elle confirme mon impression bizarre qu’elle a de l’argent. Elle porte aussi des talons aiguilles et, mon Dieu ! le tout est harmonisé. Une belle plante qui s’assoit tranquillement sur le siège en face du mien. J’avance une tasse fumante et odorante.
    
    — Vous… vous auriez un sucre, s’il vous plaît ?
    — Euh ! Du sucre… ah ! Oui voilà !
    
    Je fais glisser la boite de gâteau qui contient le sucre et une cuillère. Elle tourne celle-ci dans le petit noir durant quelques secondes. Puis d’un geste élégant, elle approche sa tasse de sa bouche.
    
    — Alors… puis-je savoir pourquoi vous avez besoin ...
    ... de mes services.
    — Vos ser… ah ! Oui ! Mon mari… je suis mariée depuis six ans avec cet homme. Il s’appelle Jean-Marc Gauthier.
    
    Elle vient de sortir de son sac une enveloppe avec quelques photographies. On y voit un homme. Lui aussi semble jeune. Il a une belle gueule et son sourire se veut ravageur. Bon, à première vue il va bien avec la femme qui se trouve là. De plus, comme pour confirmer cela, une seconde image me montre son Jean-Marc et elle, en tenue de mariés.
    
    — Bien, et ?
    — Et il est à Londres. Mais je pense qu’il a une maîtresse et j’aimerais en avoir le cœur net. Vous voyez… il travaille avec mon argent, je viens d’une famille relativement aisée… quand je dis qu’il « travaille » ça veut surtout dire qu’il le dépense. Je voudrais juste savoir avec qui il le fait !
    — Mais vous n’avez pas besoin de moi pour cela, si ?
    
    J’ai simplement dit cela pour qu’elle m’en déballe plus. Bien sûr que si qu’elle doit avoir besoin de moi. Il le faut, c’est même vital pour mon compte en banque.
    
    — Je voudrais de jolies photos, un rapport sur toutes ses allées et venues, ses faits et gestes. Mais je ne peux pas le suivre et puis… j’ai, enfin non, je suis — et peut-être que ce nom va vous dire quelque chose… je suis Marylène Mélancourt…
    — La fille de Liliane… les produits… « Flauréal »
    — Oui ! Alors finalement que vous soyez une femme, le premier mouvement de stupeur passé, me ravit. Vous pourrez sans doute l’approcher plus aisément.
    — Mes tarifs…
    — Ce n’est pas un ...
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