1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 24/01/2019, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral Humour policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... divan sur lequel je prends place et j’ai droit, grand luxe, à un sandwich. Donc tout, pour le moment, va plutôt bien. Je n’ose pas imaginer pareille mésaventure en France. Je serais déjà en train de croupir dans une cellule sale et malodorante. Les deux flics sont partis et je suppose qu’ils vérifient mes dires. Je ne pense pas avoir omis quelque chose, mais je cherche à remettre tout en place dans mon esprit. Si le mort c’est bien Gauthier, alors qui est le type avec qui je suis allée au restaurant ?
    
    Et surtout pourquoi la femme qui m’a engagée m’a-t-elle raconté des bobards ? Il y a un truc qui m’échappe dans cette histoire. Je me sens un peu comme la dinde de la farce. J’en suis là de mes réflexions quand une infirmière, accompagnée d’une fliquette viennent dans mon isoloir.
    
    — Hello ! We come for a blood test. You fully agree ?
    — Oui !
    — Then you are willing to sign this document and to raise your sleeve handle ?
    
    C’est rapide, quasi indolore et ça me rassure. À nouveau je gamberge dans la minuscule pièce ou je suis confinée. Puis, les effets de ce qui m’arrive me laissent somnolente et sous le coup de toute cette affaire. Étrangement, ma peur n’est pas revenue, c’est comme si je faisais confiance à ce vieux flic et à son jeune acolyte. Je ne veux plus penser à cela, et ma gueule de bois s’est dissipée, diluée lentement dans un demi-sommeil, une sorte de coma qui m’interdit de trop penser. Finalement, je m’endors et c’est le visage du policier qui me sort de ...
    ... cette léthargie bienveillante.
    
    — Alors ? Vous vous sentez mieux ? Est-ce que vous prenez des médicaments ?
    
    Il me faut une deux secondes pour assimiler la question ; puis je réponds enfin !
    
    — Non ! Et avec les deux verres d’hier soir, je n’avais pas vraiment besoin de quelque chose d’autre, le mélange aurait pu s’avérer dangereux !
    — Et savez-vous ce qu’est le flunitrazépam ?
    — Pas le moins du monde, je vous assure.
    — Le Rohypnol non plus ?
    — Pas plus, mais pourquoi cette question, je vous prie ?
    — Ben… chez vous en France on appelle ça aussi la drogue des violeurs. Mais vous n’avez pas parlé de relations sexuelles ou de viol pour cette nuit !
    — Non ! Je connais tout de même mon corps et je peux vous assurer qu’il n’a pas été visité ni de mon plein gré ni à mon insu.
    — C’est déjà ça ! Pour vos dires, nous avons vérifié et la partie travail est réelle et puis je voudrais vous montrer ceci.
    — Quoi ?
    
    Il a sorti la photographie d’une femme blonde plutôt dans sa tranche d’âge. Une autre d’un couple et à y regarder de plus près, je vois que le type avec cette femme, c’est le cadavre de ma chambre d’hôtel.
    
    — Vous savez de qui il s’agit ? Vous les connaissez ?
    — Disons que le type ressemble à… mon mort, quant à la femme, aucune idée et même jamais vue de ma vie, je vous l’assure.
    — Donc vous affirmez que cette femme n’est pas venue vous voir pour vous… engager et suivre les faits et gestes de son mari.
    — Tout à fait ! Je ne connais ni elle ni lui, sauf que ce ...
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