1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 24/01/2019, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral Humour policier, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... Anglais, flic de surcroît, fasse bien son boulot. Je lui dois une fière chandelle.
    
    C’est vrai que chez nous, dans notre bonne vieille patrie… je croupirais en taule dans une vilaine cellule. Je n’arrive plus à suivre mon esprit qui capitule. Il fera jour demain et le sommeil m’étreint de ses bras capiteux. Je m’endors donc pour un voyage peuplé de « ghost ou de spooks » tellement réalistes que je dois m’agiter sur ma couche. C’est une odeur spéciale qui me réveille. Tout d’abord, je ne comprends pas où je suis vraiment. Mais au fur et à mesure les idées reviennent se mettre en bon ordre dans ma caboche. Ce que je sens n’est pas du café, mais il y a aussi cette odeur de pain grillé et de friture !
    
    Georges me voit débouler dans sa cuisine. Ses œufs sur le plat agrémentés de haricots à la tomate me font lever le cœur. Puis le traditionnel thé brûlant dans une tasse grosse comme un dé à coudre remet tout en place. Je me contente d’une tartine de pain grillé beurrée avec un lit de confiture d’orange amère.
    
    — Vous avez bien dormi ? Machibuse ou Akatei ne sont pas venus vous tirer par les pieds ? Vous savez, cette maison, c’est celle de mes parents, elle est remplie de mes souvenirs de gosse. Je n’ai rien changé à l’intérieur ! Ni la décoration ni les meubles. Je me dis parfois que je devrais, mais… c’est comme si ça risquait de déranger ma mère. On s’attache à ses souvenirs.
    — C’est… surprenant, mais pas franchement désagréable ; quant à vos fantômes, seul Pacman ...
    ... sait où les trouver.
    — Vous avez songé un peu à notre affaire ?
    — Je dois dire que oui, mais le sommeil a eu raison de ma raison. Je ne sais plus quoi dire. Je ne vois pas qui avait intérêt à me mettre dans une pareille salade.
    — Mais peut-être que ce n’était qu’une suite d’évènements imprévus et que ceux qui tirent les ficelles l’ont fait seulement dans la panique ?
    — J’y ai songé, mais alors pourquoi me droguer ? Il faut préméditer son coup, pour avoir de quoi droguer les gens. Il me semble que tout était prévu longtemps avant. Je ne suis que l’instrument d’un plan machiavélique.
    — Nous allons bientôt le savoir. Nos deux amis de cette nuit sont sous surveillance et ne peuvent plus faire un pas sans que nous en soyons informés. Donc pas de panique, tout va aller pour le mieux.
    — Dieu vous entende !
    — Laissez-le donc à ses occupations. Il a déjà fort à faire avec les âmes perdues, sans encore avoir à se formaliser avec nos petits tracas.
    
    — ***OO*** —
    
    Ce matin, après ce petit déjeuner typiquement britannique, je décide donc de faire bouger les choses, de donner un coup de pied dans la fourmilière. Je ne vais pas suivre simplement partout ce gentil flic. Il va s’occuper de suspects potentiels et moi je vais flairer dans une autre direction.
    
    Je téléphone au numéro qui est inscrit sur la carte remise par miss Mélancourt. À la troisième sonnerie, elle décroche et je reconnais sa voix, malgré un éraillement sans doute dû à la sortie du sommeil.
    
    — Allo ! Marylène ...
«12...161718...»