Un cadavre dans le placard
Datte: 24/01/2019,
Catégories:
fh,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Humour
policier,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... bien de me rassurer sur mon pouvoir de séduction !
J’ai dit ces mots avec une boule au fond de la gorge et je devine son sourire. Il glousse doucement alors que de sa poche, il extirpe un trousseau de clés.
— Nous sommes chez moi ! Ne vous attendez pas à un palace, mais vous aurez un lit pour dormir.
— Merci ! Je vous rappelle que ce n’est pas ma faute si un type est mort dans ma chambre d’hôtel.
— Oh non ! Mort oui… mais de l’avis de notre médecin légiste, il n’est pas décédé chez vous.
— Comment ça, pas mort chez moi ?
— Il a été déposé là ! Il avait déjà avalé son bulletin de naissance et a été amené dans votre chambre. Le sang sur le tapis et la lividité cadavérique prouvent son déplacement certain. Vous savez ce que c’est… à la mort le sang imprègne les tissus puisqu’il ne circule plus. Et la poitrine de notre homme était toute noire. Comme il était sur le côté dans votre home, c’était impossible que le sang soit remonté.
— Ben… vous saviez donc depuis longtemps que je ne l’avais pas trucidé.
— Non ! Je me doutais qu’il avait été zigouillé ailleurs, mais rien ne prouvait non plus que vous ne l’ayez pas changé de place.
— Bien, voilà qui a le mérite d’être clair.
La porte s’entrouvre et la lumière qui inonde la pièce où nous entrons me montre un univers tout particulier. C’est donc à cela que ressemble un intérieur de flic londonien ? On se croirait vraiment dans un appartement conçu pour un film d’Agatha Christie. Georges m’ouvre sa chambre d’ami. Un lit ...
... comme personne n’en rêverait en France. Une chambre dont le papier peint est… d’un goût très british. Et puis il règne ici une odeur bizarre, indéfinissable. Je cherche dans ma mémoire alors que je me déshabille pour me coucher. Rien de ce qui flotte ici ne m’est familier. C’est idiot et j’en souris, du coup, j’ai l’impression qu’un fantôme va surgir, drapé de blanc, un spectre qui agiterait des chaines.
Je tente dans le noir, après m’être douchée, il y a tout ce dont j’ai besoin dans le cabinet de toilette, je tente donc de faire le point. À Paris, je me suis donc fait balader par cette femme qui s’envoyait… ou s’envoie encore en l’air, peut-être en ce moment. Le type qui la baise m’a dit s’appeler Massart alors que dans mon esprit, il était Gauthier. Mais dans quel but m’ont-ils aiguillé sur cet hôtel londonien ? Dans celui, flagrant, de me faire porter le chapeau d’un crime crapuleux ? Pourquoi moi, dans ce cas ? Ils auraient pu penser que j’allais me défendre. Je n’ai rien touché hormis la chaussure du défunt.
Puis le fait que ce brave macchabée ait été bougé, changé de place ou d’endroit… à moins que tout ceci ne soit que fortuit ? Que ceux qui ont tué ce pauvre gars aient agi dans l’urgence absolue. Du coup, je devenais un rempart tout trouvé ! Le temps que la police passerait à s’occuper de moi laisserait donc le champ libre à celui qui avait trucidé le mec. Un peu tiré par les cheveux, mais mon raisonnement se tient. Ma chance, c’est finalement que cet original ...