L'achat - Histoires de Sexe

L'achat

... mauvaise idée…

Oui, ce ne serait pas une mauvaise idée que de l’écorcher vive, petit à petit, lentement. Mais si je le fais, retrouverai-je par la suite une autre Miss Gladys ? Je ne le pense pas. Et puis, les zébrures rouges s’estomperaient, me privant du spectacle attendu. Quand c’est ainsi, diverses idées incongrues ou horribles peuvent vous traverser l’esprit, ça fait partie du jeu. Mais les concrétiser, c’est autre chose, bien que certaines personnes osent franchir le pas.

Je continue à fouetter ce corps si doux, ma soumise se tord sous les morsures que je lui inflige. Parfois, elle pousse des petits cris qui me procurent de délicieux frissons. Puis je décide d’arrêter, toutes les bonnes choses ont une fin.

Après un léger temps de repos, je jette un baquet d’eau sur son corps endolori. De surprise, elle crie. Elle se redresse aussitôt sur la morsure de l’eau froide et celle aussi du sel contenu dans l’eau. Elle se secoue, s’ébroue, telle une chienne mouillée.

— Je vois que vous vous aguerrissez, Maître.
— J’apprends vite…
— Ça, je me le demande, Sir Andrew… Je ne pense pas que vous ayez vraiment besoin de moi pour apprendre quoique ce fût dans ce domaine…
— Disons que c’est grâce à ma soumise très docile que j’élargis mon horizon.
— C’est bien dit, Sir Andrew.

Je m’approche d’elle, la saisissant par les cheveux, puis je lui demande d’une voix sourde :

— Depuis quand une soumise disserte-t-elle des fantaisies de son Maître ?
— Veuillez m’en ...

... excuser, Maître…
— Il y a un temps pour Miss Gladys et un autre pour la soumise.
— Oui, Maître.

Je la relâche, une idée perverse vient de traverser mon esprit. Et je pense qu’elle devrait plaire à ma dépravée de collaboratrice. Je m’empare de la boîte qui contient diverses aiguilles à grosse tête ronde. Avec soin et méthode, je les désinfecte toutes, tandis que ma soumise récupère petit à petit.

Ceci terminé, je m’approche de ma prisonnière, puis je plante dans sa fesse gauche une première aiguille à moitié dans sa chair. Elle frémit juste un peu. Elle ne frémit pas beaucoup plus quand les autres aiguilles percent sa peau, s’enfonçant toujours à moitié.

Maintenant, toutes mes aiguilles sont plantées, j’admire le cul constellé de fines tiges d’acier, un cul déjà bien rouge de mes coups de fouet. Curieux, mais jouissif spectacle pour qui sait l’apprécier. D’une voix ferme, j’annonce :

— Ton cul est magnifiquement décoré, petite catin.
— Je vous en remercie, Maître !
— Mais ce n’est que la première étape… devine donc la suite…
— Je ne sais pas… vous allez m’ôter ces aiguilles une à une avec votre fouet ?
— Bonne idée, mais ce n’est pas à celle-ci que je songeais.
— Mettre du coton entre les aiguilles afin de le faire flamber ?
— Autre bonne idée, mais ce n’est pas la bonne réponse.
— Une indication à me donner, Maître ?

Je souris, déballant à présent mes attributs virils :

— Je te donne une indication, que tu constateras en me regardant.
— Bien, ...