Sans tort et cent reproches - Histoires de Sexe

Sans tort et cent reproches

... salopes ! Elles étaient tout excitées !

— J’ai très envie de me faire ton joli cul, me souffla Aurélie en se déshabillant.

Elle bandait à tout rompre, mais son corps d’Apollon ne me faisait pas plus d’effet que ça, et je crois que j’aspirais surtout à retrouver le mien. Estelle s’était agenouillée sous mon bas-ventre, entre mes quatre jambes, et referma sa bouche sur mon gland gonflé. Je soupirai de plaisir lorsqu’elle fit glisser ses lèvres autour de mon sexe. Aurélie, sa grosse queue tendue vers le plafond, me contourna pour venir me caresser les fesses à son tour.

***

— Bon, alors… fis-je en posant devant moi la bouteille qui contenait notre génie de substitution, prêt à le faire sortir.

Je jetai un œil en arrière, sur le lit où ronflait bruyamment le demi-Peter, puis reportai toute mon attention sur la demeure de la créature et le fis réapparaître.

— Qu’y a-t-il à ton service ? me demanda-t-il tranquillement en se matérialisant plus ou moins avec toujours ses yeux de travers.
— Tu te souviens de moi ? Je suis Gufti, tu as promis à ta maîtresse Kalima de m’obéir pour quelque temps.
— Je me souviens de toi, Gufti. Que désires-tu ?
— Tu te souviens que tu m’as transformé en espèce de centaure ? questionnai-je plus fermement.

Il prit soudain un air bouleversé en feignant de ne se le rappeler que maintenant. Il entreprit de lever les mains pour me désortilègifier.

— Je peux arran…
— Stop ! interrompis-je en beuglant. Il y a encore plus grave, ...

... regarde !

Il se tourna pour contempler le corps de Peter que je lui désignais.

— Tu vas commencer par lui réattribuer ses jambes, ordonnai-je.
— Euh… oui, je m’en occupe tout de s…
— Non ! Attends ! Tu attends que j’aie quitté la pièce.

Il me regarda (enfin, je me dis qu’il me regardait, car il tourna sa tête vers moi, mais ses yeux partaient à droite à gauche) et fit celui qui ne comprenait pas.

— Ah… soupirai-je en m’éloignant, avec Bazouk, vous feriez une sacrée paire !
— Tu connais Bazouk ? s’acclama-t-il d’un seul coup en se mettant presque à scintiller.

Je lui lançai un regard étonné.

— Bazouk est un ami de longue date ! J’ai fait toutes mes études avec lui !

Que pouvais-je répondre à cela ?

— Il n’était pas très fort, le pauvre Bazouk… bafouilla-t-il en se bidonnant à moitié.
— Oui mais il vise juste, lui ! rétorquai-je.

Kraçou prit un air vaguement indigné.

— Bon, allez, on reparlera de tout ça plus tard ! Tu me déculdejattises Peter, et tu m’appelles quand tu as fini.

Je pris garde de bien fermer la porte derrière mes quatre pattes, et écoutai soigneusement. Un soupir, puis un jet de foudre, suivi d’un juron étouffé, et d’un second puis un troisième éclair, et enfin une sorte de cri de victoire. Précautionneusement, je rentrai, et fus soulagé de découvrir le génie contempler d’un air satisfait les jambes apparemment normales de Peter.

— Parfait ! Tu les as bien mises à l’endroit ?

Kraçou dut croire que je me moquais de lui car il ...