1. Origines : attaque et prisonniers


    Datte: 22/01/2019, Catégories: contrainte, Oral fouetfesse, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... de précieux renseignements. Surtout que le commandant de La Tiémont, ayant reconnu l’un d’eux, était parvenu à faire passer des messages.
    
    L’Amiral espère profiter que le gros de la flotte ennemie protégera le passage des transports de troupes vers le continent, pour rencontrer des défenses plus faibles. De plus des troupes ont été prélevées pour être envoyées sur le continent. Par mesure de sécurité, la flotte est dispersée dans une dizaine de ports et non point regroupée dans le grand port militaire de Streb, celui-ci devant compter nombre d’agents ennemis. Cette dispersion peut être risquée en cas d’attaque massive de l’ensemble de la flotte adverse. Pour pallier cette éventualité, la défense de tous les ports est renforcée. Des troupes y ont donc convergé. Cela a un gros avantage, ces mouvements ne semblent pas trop anormaux et ces troupes seront celles qui embarqueront, sans que d’autres mouvements significatifs puissent alerter des espions.
    
    Les civils, même les femmes, portent des fers aux pieds. Sur leur ponton, les soldats sont contraints de travailler s’ils veulent manger, mais au moins ne sont-ils pas entravés, probablement parce que sur un ponton les évasions sont plus délicates. Les plus à plaindre sont les filles envoyées dans la maison close. On s’efforce de briser leur volonté par de mauvais traitements pendant huit jours dans une cave. Au neuvième jour, le soir, elles sont conduites devant la mère maquerelle qui leur explique que ce qu’elles ont subi ...
    ... n’est que plaisanterie à côté de ce qui les attend si elles ne filent pas droit, mais si elles se montrent dociles, elles verront que la vie peut ne pas être désagréable. Elles sont ensuite expédiées dans la partie arrière de la maison où l’on ne peut accéder que par une seule porte et où toutes les fenêtres sont grillagées. Leur nouveau domaine est au deuxième étage. Il leur est annoncé qu’elles vont pouvoir prendre un bain et avoir de nouveaux vêtements.
    
    Un nommé Jack, un des gardes-chiourme, après avoir conduit les nouvelles pensionnaires à leur chambre, s’attarde un moment dans celle de Jacquotte, fille d’un tisserand. Il lui ordonne de venir le sucer. Docilement elle vient s’agenouiller et défait son pantalon et se met à l’œuvre. Profitant du relâchement de l’attention de l’homme, elle réussit à s’en débarrasser avec son propre poignard, après l’avoir mordu. Le bruit en a alerté un autre, qui appelle son collègue. N’obtenant pas de réponse, il ouvre la porte. Jacquotte qui s’est dissimulée derrière, l’estourbit à son tour. Elle les fouille, s’empare du couteau du second et des bourses des deux hommes, mais ne s’attarde pas à en compter le contenu. Elle va pour se diriger vers les chambres de ses compagnes d’infortune, mais un bruit de course l’en dissuade. Elle se précipite et monte, sans rencontrer personne, encore trois étages jusqu’au grenier. Aucune issue, aucun endroit où se dissimuler.
    
    En dessous, l’alerte est donnée. Un incroyable tumulte agite la maison. Les ...
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