Candide candaulisme - Histoires de Sexe

Candide candaulisme

... plus jouissif ainsi. J’agis instinctivement, je ressens la personne et j’essaye de coller au mieux à ses attentes… Bref, je ne calcule pas…

Thomas répond pensivement :

— Je te crois sur parole. En tout cas, ça a bien marché pour Liliane… C’est peut-être ça notre problème : on cherche trop à comprendre, à cadrer les choses, alors que finalement, il suffit de se laisser glisser…
— Oui, c’est le principe… Je reconnais que dans le temps, je cherchais à tout contrôler. Depuis que je me laisse guider par mon instinct, ça va nettement mieux.

Toujours blottie contre son homme, Liliane approuve :

— C’est vrai, ça a été nettement mieux quand j’ai décidé de me laisser aller ! Et j’ai presque honte d’avoir été si… enfin…
— Presque honte ?
— Ben oui… comment te dire ça, mon chéri… c’était pas moi, tout en étant moi. Enfin… pas tout à fait…
— Je pense que j’ai compris… Moi-même, je me suis laissé aller.
— Ça, j’ai remarqué ! Mon visage surtout ! !

Ne sachant quoi répondre, Thomas semble gêné. Liliane le rassure tout de suite :

— Mais non, gros bêta !

Et elle l’embrasse fougueusement. Thomas est ravi de la tournure des événements. Moi, je suis particulièrement satisfait de ma prestation. Je sens qu’il est temps de les laisser seuls tous les deux :

— Eh bien, je vais vous laisser.
— Ah, tu pars déjà ? demande Thomas.
— Oui, il vaut mieux. Un grand merci pour cette première fois. Je serai ravi de vous revoir bientôt…
— Pas de problème !

Thomas me serre ...

... la main, Liliane me fait la bise. Soudain le téléphone fixe sonne, le maître de maison le décroche. Il fait une grimace, pose sa main sur le combiné pour souffler :

— C’est le boulot ! Raccompagne notre invité, ma chérie ; moi, je dois répondre !
— OK, je m’en occupe ! Je vais demander à Christian s’il peut me déposer à la boulangerie, on va manquer de pain. Au fait, ça ne te dérange pas, Christian, de me déposer, ce n’est pas trop loin.
— OK, pas de problème, je te dépose là-bas et je te redépose ici.
— Merci beaucoup.

Je jurerais avoir vu une certaine lueur dans les yeux de Liliane. Elle me raccompagne jusqu’à ma voiture. Curieusement, elle ne monte pas côté passager. Juste avant que je monte dans mon véhicule, elle me fait une nouvelle bise. Assez flatté, je lui en redonne une autre, assez appuyée, puis je m’assieds, laissant la portière grande ouverte. C’est alors qu’elle penche sur moi :

— Tu sais qu’il n’est pas toujours de tout repos de réveiller l’eau qui dort ?

Et avant que je ne puisse répondre, elle m’embrasse sur la bouche, posant carrément sa main sur mon entrejambe. Puis, se relevant à moitié, elle me dit :

— Je crois que toi et moi, nous avons plein de choses à découvrir…
— Je le crois aussi…
— Peut-être pas ce que tu penses…
— C’est-à-dire ?

Elle se repenche sur moi, ses lèvres assez proches des miennes. Spontanément, je l’embrasse. Notre baiser dure un certain temps. Puis elle se détache de ma bouche :

— Très bonne réponse, cher ...