Horrible Extase
Datte: 20/01/2019,
Catégories:
hhh,
bizarre,
humilié(e),
nonéro,
délire,
Humour
sf,
Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe
... avait su instiller en moi l’envie de le découvrir en chair et en os. J’avais été servie au-delà de toute attente. La chaleur de sa peau, l’odeur de son corps, ses regards sur moi, ses mains qui n’avaient plus cessé de me parcourir, tout en lui avait fini par m’embraser. J’avais déjà craqué bien avant qu’il m’entraîne à l’hôtel.
Mes tortionnaires me laisseraient-ils en paix si je leur détaillais la plongée en apnée qui suivit, ma manière de m’abandonner corps et âme ?
N’importe quoi ! Malgré ma trouille, il était hors de question que je décrive ce coup de folie. Je tentai de gagner du temps.
— Mon couple est au point mort. Je n’ai plus vraiment de vie sexuelle pour le moment.
Les types n’avalèrent pas ce bobard. Le ton monta. Un des gars m’empoigna par le haut de ma blouse. Les boutons lâchèrent. Au plaisir de me faire souffrir allait s’ajouter l’excitation du spectacle. Il me laissa retomber sur le tabouret. D’un geste sec, il fit craquer les derniers boutons, puis s’empara de mes seins à pleines mains. Après avoir malaxé ma poitrine, il me laissa tremblante de dégoût face au deuxième gars.
— Comment ton entourage vit-il tes habitudes de lectrice d’histoire de cul ? proféra-t-il, échauffé par ma respiration agitée, qui faisait saillir mes seins malgré moi.
— Je n’en parle à personne, dis-je sans arriver à faire illusion.
Quelqu’un s’approcha de moi par derrière.
— Et tu vas nous dire que tu n’as jamais eu envie de vivre réellement une histoire qui t’a ...
... excitée ? susurra à mon oreille une voix qui me sembla familière.
Jusqu’à quand allai-je pouvoir résister, taire que, question fantasme, j’avais touché le jackpot avec Alain. Jusqu’à ce que le prince charmant quitte notre couche et que je réalise à quel point ses gestes étaient en désaccord avec ce qui m’avait enchantée auparavant.
Qui pourrait croire que ce coup de projecteur inattendu m’avait ouvert les yeux et révélé la vraie envergure du personnage. Je fondis en larmes.
— Tu ne vois pas qu’elle simule ? expliqua le premier type à son comparse.
Je m’attendis à une nouvelle baffe. Il se contenta de dégrafer mon soutif et de s’amuser à faire rouler mes pointes entre ses doigts. Pratiquement nue, j’étais à leur merci. Aucun mec ne résiste à cette forme de jouissance. Une violente contraction remonta de mes tripes. Un jus acre remplit ma bouche. Je me mis à cracher, à suffoquer, pendant que mon estomac se vidait sur mon ventre et mes cuisses.
Impossible de prendre son pied avec une loque dégoulinante de bave et de vomi. Voyant leur proie leur échapper, les types hurlèrent. L’un d’eux trouva une cuvette, la remplit d’eau glacée et m’aspergea sans ménagement. Malgré la surprise et l’humiliation, je trouvai la force de me redresser sur mon siège, prête à tout, pourvu que ce cauchemar se termine.
Le contraire se produisit. Celui que se tenait derrière moi prit le temps de m’essuyer avec un semblant de chiffon imbibé d’eau froide, s’attardant sur mon visage et ma ...