1. Dimanche salé-sucré


    Datte: 20/01/2019, Catégories: ff, fépilée, Oral init, Auteur: Charlotte_D, Source: Revebebe

    ... seul coup ; son petit trou sembla vouloir retenir mon doigt. Je ressentis encore plus fort son corps, son plaisir, ses sensations les plus profondes. Je faisais partie d’elle. Je compris sa demande et recommençai à faire pénétrer mes deux doigts en elle. En gémissant, elle reprit ses cuisses dans ses mains et les releva le plus possible. Je voyais son corps, son sexe, sa vulve, son anus ; je la pénétrai à la fois par les deux orifices, et je pus maintenant accélérer un peu le mouvement. Sa respiration n’était plus qu’un long râle, et je me délectai de son goût, de la douceur de ses chairs, du plaisir de lécher son bouton si dur, si excitant. Je pris un plaisir inattendu à lui enfoncer mes doigts, à la sentir contracter son vagin, à sentir son trou s’enrouler autour de mon doigt.
    
    En quelques instants, elle cria, rattrapant mon poignet pour immobiliser ma main.
    
    — Ne bouge plus !
    
    Ce n’était pas un ordre, c’était une prière, un souhait. Je sentais son vagin autour de mon index et son anus autour de mon majeur, tous les deux contractés, chauds, charnels. Elle repoussa doucement ma main, et mes doigts ressortirent peu à peu de son corps toujours agité de soubresauts. Je voulais une revanche : je plaquai ma bouche sur son clitoris. Elle gémit à en perdre le souffle. Je le léchai doucement, puis le pressai de plus en plus, essayant de couvrir son sexe avec ma langue, de sentir ses lèvres contre moi, essayant de boire son plaisir. Elle haleta, et son ventre se contracta à ...
    ... nouveau violemment. Je sus que je pouvais lui redonner du plaisir. La lécher encore, remonter sa fente, retrouver son clitoris, goûter ses lèvres, ses chairs, sa peau, mélanger ma salive à son nectar, respirer son parfum… et entendre son cri, la sentir jouir dans ma bouche, contre mon visage, le long de ma langue. Je ne faisais plus qu’une avec elle, j’étais en elle, j’étais sa jouissance, son orgasme.
    
    Ses mains relâchèrent ses genoux et vinrent se poser sur mon visage pendant que ses cuisses descendaient doucement sur le lit. Sa respiration, toujours profonde, était toujours à la limite du gémissement. Isabelle m’invita à remonter contre elle, ses mains attirant mon visage vers le sien. Je passai au-dessus de son corps, laissant volontairement mes seins caresser sa peau. Ce geste, intense et fort, me fit frissonner de plaisir ; il me donna encore ce plaisir interdit de toucher une autre femme. Ma poitrine devenait un outil érotique au service de nos jouissances. J’avais aimé la sienne contre moi, et je lui rendis la pareille. Elle sembla apprécier, sa tête un peu en arrière, sa bouche entrouverte, cherchant manifestement à reprendre un souffle arrêté de puis trop longtemps, cherchant une pause au plaisir.
    
    Mon visage était maintenant à hauteur du sien. Elle remonta ses cuisses autour de mes hanches, m’enveloppa de ses jambes. Sa bouche cherchait la mienne ; je n’allais pas lui refuser ce plaisir bien partagé. Je laissai aller mon corps contre le sien. Ses jambes étaient ...