1. La ligne rouge


    Datte: 19/01/2019, Catégories: fh, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Oral pénétratio, amiamour, Auteur: Lavande, Source: Revebebe

    ... Je prends mes seins en photo, puis l’envoie à Stephen.
    
    La réponse me parvient quelques secondes plus tard. Mon ami est très impatient, de toute évidence. J’ouvre son SMS. « Je croyais que tu n’avais plus envie de jouer… Encore… ».
    
    Insatiable !
    
    Je sais qu’il aime ma bouche, alors je prends en photo juste le bas de mon visage, entrouvrant simplement les lèvres pour laisser pointer le bout de ma langue sur ma lèvre supérieure, dans une attitude suggestive.
    
    Je regarde le résultat. Pas mal. Envoi de la photo. Cette fois, la réponse tarde à venir.
    
    J’en profite pour me déshabiller entièrement, accrochant au passage mon regard dans la glace de mon meuble à chaussures. Je m’immobilise, me contemplant objectivement. Cheveux noirs et ondulés, bouclant sur la nuque, style anglais un peu années trente. Teint pâle. Yeux verts aux cils surlignés d’un fin trait d’eye-liner. Bouche un peu boudeuse, mais bien dessinée et adorable quand je souris.
    
    Puis mon regard descend sur mes seins nus, ronds, aux larges aréoles, qui pointent au contact de mes doigts. Je glisse ensuite mes mains le long de mon ventre plat, avant de lisser ma petite jupe écossaise sur les courbes de mes hanches.
    
    Mes jambes nues attirent mon attention. Je plie un genou et le remonte, levant ma jambe et posant mon pied sur le fauteuil qui est devant moi. Je ne vois pas toute ma longueur de jambes, mais j’apprécie d’apercevoir juste ma toison noire dans l’ombre de ma jupe, et comme un bandeau de chair ...
    ... rose qui s’ouvre sur mon intimité un peu suintante.
    
    Une vibration sourde me sort soudain de ma contemplation. J’attrape mon téléphone qui était sur la table basse, et lis le message de Stephen : « Je m’attendais pas vraiment à ça… bonne idée, mais ça n’assouvit pas du tout mon désir… »
    
    Je pourrais, et devrais, m’offusquer de lire de pareils propos venant d’un être cher qui sait que je me marie dans quatre mois. Mais je n’y parviens pas. Quelque chose en moi me retient de porter ce jugement. Je m’en sens encore plus coupable. Je suis en train de laisser les choses dégénérer entre moi et Stephen. Tout cela arrive par ma faute, et mon stupide rêve érotique. Mais plus fort que ma culpabilité, mon enthousiasme, cette sensation de braver l’interdit, agissent sur moi comme de l’adrénaline, et me provoquent de vertigineuses envies de repousser encore plus loin les limites.
    
    J’essaie de calmer les battements de mon cœur, et m’allonge dans le canapé, zappant sur la TNT sans fixer mon attention sur les images que je vois. Nouveau vibrato de mon portable sur la table. Je le prends d’une main tremblante.
    
    « Que fais-je ? Attends-je ? Rêve-je ? Envie de ai-je… »
    
    Peut-être n’ai-je pas envie d’endosser tous les torts, dans tous les cas je lui envoie un message où je le préviens que je joue avec lui, qu’il n’aimera peut-être pas être considéré comme un objet sexuel, que je suis d’humeur coquine, mais que ce n’est que pour ce soir… Que je peux aller très loin quand je suis de cette ...
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