1. Éveil à l'autre masculin


    Datte: 18/01/2019, Catégories: h, hh, jeunes, école, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... fais où ? Toujours dans ton lit ?
    — Non, j’ai un peu peur de me faire attraper ou de tacher mes draps. La sœur lingère pourrait s’en apercevoir… alors je le fais dans les douches quand il n’y a personne.
    — Tu préfères sous la douche quand tu es entièrement nu ?
    — Ben… oui.
    
    Alors qu’à cet âge, malgré la réussite à mon bachot et mon entrée dans le monde adulte, je rougissais pour un rien, cette conversation ne provoquait aucune gêne. À ma grande surprise je ne sentais pas mes joues s’empourprer et mon regard se voiler.
    
    — Tu le fais toujours seul ?
    — Ben oui.
    — Tu ne l’as jamais fait avec un autre garçon ?
    — Non jamais.
    — Et tu as déjà vu un autre garçon… tout nu ?
    — Ben, disons que j’en ai aperçu quelques-uns à la douche, mais ils ont toujours leur serviette autour de la taille, comme on nous l’impose.
    — Et tu regardes les garçons pour essayer de surprendre leur nudité ?
    — Pas vraiment… enfin un peu… juste pour voir.
    — Tu sais c’est normal. Ici, il n’y a pas de filles.
    
    François laissa passer quelques secondes et reprit :
    
    — Tu me pardonneras, mais la semaine dernière j’ai regardé dans le tiroir de ta table de nuit le livre que tu lisais. Je sais que ce n’est pas très bien, mais je voulais savoir quel était cet ouvrage dans lequel tu te plongeais silencieusement chaque soir avant de t’endormir. Et puis, la couverture de papier kraft qui le recouvre m’intriguait. C’estTeleny, un livre qui parle de l’attirance entre deux garçons. Tu aimes ce livre ? En tout ...
    ... cas moi je l’ai dévoré.
    
    Après un court moment d’hésitation, rassuré par son propre aveu, je lui répondis dans un souffle.
    
    — Oui un peu…
    
    Ma réponse ne fut qu’un murmure gêné, quasi imperceptible.
    
    — Pardon ! Je n’ai pas compris. Tu aimes ?
    — Oui, enfin j’ai dit « oui, un peu ».
    — Et tu penses à quoi quand tu te caresses ?
    — Je ne sais pas… À des filles, à des trucs comme ça.
    — Et jamais à des garçons ? Même après avoir luTeleny ?
    — Ben… euh… enfin oui, pas toujours, mais une fois, je crois.
    — Et de penser à moi, cela t’est arrivé ?
    
    François s’était tu. Ses yeux, pleins d’une charmante et confiante langueur me dévisageaient avec une tendresse irrésistible.
    
    Il porta ses doigts au col de la chemise blanche d’uniforme et défit lentement le nœud de cravate. Chacun de ses gestes avait une précision maîtrisée qui me fascinait. Il posa délicatement la cravate dénouée sur la table et déboutonna sa chemise. Je suivais, comme hypnotisé, chacun de ses gestes. La nacre blanche glissait entre les lèvres des boutonnières avec une sensualité émouvante. Il dégagea les pans de sa chemise hors du pantalon de viscose bleu après en avoir défait la ceinture. La blancheur de sa peau illuminait la pièce sombre. François n’avait pas la musculature agreste de la plupart des adolescents. Sous la peau diaphane, les muscles jouaient avec une souplesse féline. Son torse imberbe avait le caractère androgyne des Kouroï admirés dans les livres de civilisation grecque. Le mot éphèbe me ...
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