Éveil à l'autre masculin
Datte: 18/01/2019,
Catégories:
h,
hh,
jeunes,
école,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
intermast,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
confession,
Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe
... autres symboles cabalistiques. Je tentai un furtif regard vers lui, mais mon regard croisa le sien empli d’une bienveillante douceur. Impossible de fuir l’image de ce visage si serein, si doux, si fin qu’illuminait un sourire d’une profonde aménité.
— Tu sais, je suis désolé pour hier soir, c’était idiot la remarque que je t’ai faite.
Il avait prononcé ces mots avec une telle courtoisie, une telle élégance que je restai totalement désarmé par son charme. Incapable de répondre une parole sensée, je bredouillai un je-ne-sais-quoi probablement inaudible.
— J’espère que tu ne m’en veux pas. Tu sais, je savais que tu m’avais regardé… Ce n’est pas grave, tous les garçons font ça.
François s’était tu. Il se leva lentement.
— Viens, suis-moi.
Cette dernière phrase avait été chuchotée comme chacune de ses paroles avec une étrange douceur persuasive. Je me retournai pour le suivre des yeux. Il avait entrouvert sans un bruit la porte qui se fondait dans la boiserie de la bibliothèque et s’était glissé dans l’entrebâillement.
Je restai quelques secondes interloqué puis me levai machinalement et me faufilai à sa suite.
La petite salle qui se trouvait derrière les rayons de la bibliothèque était l’ancienne questure où les élèves venaient acheter une fois par semaine les fournitures scolaires imposées par le pensionnat. François attendait derrière le battant de la porte et, à peine en avais-je franchi le seuil, il la poussa sans un bruit et en tira le verrou.
Je ...
... restais immobile. Mille pensées dansaient en mon esprit perplexe en des voltes sabbatiques. Sans un mot, il s’avança vers le milieu de la pièce et s’appuya sur la grande table de bois cirée. Il me regardait, silencieux. Son sourire était une pure merveille. Étincelant, tendre, doux avec cette once de mystère qui ajoutait à son charme. Après de longues minutes, sans que son visage ne trahisse la moindre émotion, il chuchota à nouveau :
— Approche, si tu veux.
J’avançai de quelques pas et me rapprochai de lui. La pièce n’était éclairée que par un mince filet de lumière que laissaient passer les volets intérieurs entrouverts. Il était si beau, si calme. Il y avait quelque chose de féminin dans son attitude. Non pas une féminité mièvre et alanguie, mais une forme de souplesse déliée, presque féline qui détonnait avec la jeune virilité rustique et acnéique de la plupart des autres pensionnaires.
— Tu sais, je me caresse de temps en temps. Comme toi, n’est-ce pas ?
La question ne me parut même pas incongrue. François avait cet art, ou plutôt ce talent rare et inné, de rendre chacun de ses propos séduisant. Véritable accoucheur d’esprit, il incarnait avec une délicatesse envoûtante la maïeutique socratique que notre professeur de philosophie s’échinait à nous faire comprendre. Sans le moindre effort, je lui livrai ce qui aurait dû être un aveu et qui avec lui devenait une confidence.
— Oui, moi aussi.
— Souvent ?
— Une ou deux fois par semaine, ça dépend.
— Tu le ...