1. Petit traité d'ethnologie amateur


    Datte: 17/01/2019, Catégories: médical, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, nonéro, portrait, Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe

    ... parer. Et j’ordonnais qu’ils aillent jusqu’au bout du respect de mon ordre. Et c’est rougissant qu’ils enlevaient la dernière pièce ! « Tout ça pour ça » était parfois ma dernière remarque, un rien cinglante.
    
    Le dernier classique : des slips sans élastiques qui avaient comme défauts de se baisser en même temps que le pantalon puis qui béaient sur l’une ou l’autre partie de l’anatomie qu’ils étaient sensés cacher. Surtout que la volonté d’être libidineux étant bien présente, les triques solides tiraient plus encore le tissu, rendant les scènes plus obscènes encore.
    
    De toutes les situations exhibitionnistes, c’est celle d’Alain Stievenaert qui me laisse le souvenir le plus marrant. Alain Stievenaert avait une petite trentaine d’années. Beau mec à la gueule d’ange, il n’en était pas moins célibataire. Je me souviens qu’il souhaitait partir en voyage à l’étranger, qu’une série de vaccins étaient nécessaires, mais qu’une réaction étrange s’était produite suite à l’administration de l’un d’eux. Cela avait nécessité d’une part un report du voyage, et d’autre part, un traitement médicamenteux que j’étais chargée de lui administrer par voie de piqûres.
    
    Il habitait dans un immeuble à appartements relativement aisés. J’arrive devant sa porte. Celle-ci n’est pas fermée. Je sonne cependant. Mais comme je n’ai pas de réponse, je rentre en appelant. Il déboule alors, nu et dégoulinant, feignant la surprise de me trouver sur le pas de sa porte. « Encore un ! » pensai-je s’en ...
    ... m’émouvoir outre mesure. Mais en remarquant cependant la beauté plastique de ce mâle, une beauté pas si courante à rencontrer dans mon métier. La visite se passe sans problème particulier. Il se promène avec tant d’aisance que je me demande même si cette nudité n’est pas naturelle chez lui, et si ce n’est pas moi qui juge l’attitude perverse alors que lui ne pense pas à mal. Il me raccompagne jusqu’à la porte et s’engage même sur le palier dans sa tenue d’Adam pour me dire au revoir avant que je reprenne l’ascenseur.
    
    Je quitte l’immeuble, songeuse. Un beau mec, si naturel que je n’ai même pas pensé à contester cette position dominante qu’il avait pu affirmer. Une nudité ainsi exhibée sans réaction de ma part ? Étonnant non ? Mais si c’est naturel, il n’y a pas de domination qui compte ? Et puis, est-ce possible que cela soit naturel ? On ne se promène pas à poil, même si on est tout à fait à l’aise avec son corps, quand il y a des gens chez soi !
    
    C’est avec ces mêmes questions que je me présente au rendez-vous suivant. Légèrement à l’avance. La porte n’est toujours pas fermée et il déboule dans le même état, la serviette éponge lui frictionnant la tête. Mais cela ne dure pas… Un changement s’opère rapidement. Sa charmante queue, aussi charmante que le reste de son corps, ne reste pas sagement calme entre ses jambes. Rapidement, elle se dresse. Cela semble un peu l’embêter. Moi, ça me rassure sur un point… Son naturel n’est pas si naturel que ça. Ça l’excite bien de me montrer ...
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