Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 17/01/2019,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe
... pas d’abuser de la situation, demandant par exemple à ces hommes de se déplacer dans la maison, nus bien sûr, et ce pour des prétextes futiles (le verre d’eau, la paire de ciseaux, un stylo…) demandant à mon amie de m’aider dans les soins et lui permettant de poser les mains sur des parties anatomiques parfois limites (bas du dos, haut des cuisses, ventre, ceci pour des prétextes « éminemment médicaux » ! Véro, Astrid et Héléna ont pu ainsi profiter de l’une ou l’autre visite… et de l’un ou l’autre mâle aux virilités exposées.
Les « trucs » classiques de l’exhib.
Quatre grands classiques pour ces exhibitionnistes.
Un premier classique : ceux qui, justement, sont sous la douche quand j’arrive et qui croyaient que le rendez-vous était « une heure plus tard ».
Un autre classique : une douleur incompréhensible sous le caleçon qui nécessite que celui soit retiré pour que je propose un diagnostic. Certains se blessaient même réellement (pas sérieusement, mais j’ai quand même eu droit à une brûlure de cigarette), le plus souvent à la fesse pour proposer un prétexte à leur déshabillage vicieux.
Un troisième classique pour lequel je porte une part de responsabilité : ceux qui se contentaient de répondre à mon ordre. Je m’explique. J’avais pris l’habitude de dire à mes patients :
— Vous vous déshabillez ?
Ceci pour me permettre d’opérer. Il est évident que dans mon esprit, se déshabiller quand j’avais un soin à apporter à l’épaule ou au pied, c’était enlever sa ...
... chemise ou sa chaussure. Mais les esprits mal tournés feignaient parfois de mal comprendre. Et il m’arrivait, m’occupant de mon petit matériel, de me retourner et de m’apercevoir qu’ils avaient profité de ces quelques secondes d’inattention pour se désaper bien plus que nécessaire. Certains se retrouvaient complètement nus. À ceux là, j’avais trouvé la phrase choc :
— Mais pour soigner votre pied, il n’était pas nécessaire que vous me montriez votre petit oiseau.
— Surtout ne pas se laisser démonter et garder une position de force, m’avait enseigné Irma !
À propos du « petit oiseau » une petite fierté en marge de cette analyse : il arrivait souvent que les messieurs se mettent à bander pendant un soin qui géographiquement se situait pourtant loin de la zone exhibée.
Je réagissais alors :
— Oh ! Le petit oiseau est parti. Il ne reste que son perchoir !
Mais revenons à l’essentiel : parmi ces messieurs qui obéissaient à mon ordre, certains ne se déshabillaient pas complètement et gardaient le tissu du caleçon comme dernier rempart, malgré leur envie d’aller plus loin qu’on pouvait parfois repérer en analysant la forme que prenait le slip.
À ceux là je m’étonnais de ce déshabillage excessif. Pour soigner un pouce incarné, il n’était sans doute pas nécessaire d’ôter tant de vêtements. Quelques uns avaient osé répondre que c’est moi qui leur avais dit de se déshabiller. J’acceptais alors la remarque, mais manifestait mon étonnement de voir encore un vêtement les ...