Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 17/01/2019,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe
... utilisant la force, le monsieur s’étant retrouvé sur le tapis du salon, bien marri.
Mais l’essentiel des pratiques perverses, c’est surtout l’exhibitionnisme. En trente ans de travail, je n’ai pas vécu un mois où un patient ne se déshabille plus que nécessaire, où un autre ne me présente des morceaux de son anatomie qu’il ne m’était cependant pas nécessaire de voir pour exercer mon métier.
Je vais ici raconter quelques anecdotes parmi celles qui me paraissent les plus dignes d’être racontées. Et qui alimentent à ce titre mon expérience ethnologique : Mon immersion dans la tribu des gentils pervers exhibitionnistes.
Mes armes.
Mais avant cela, je tiens à présenter quelques «armes » qui furent mes alliées durant ces années de travail face à ces lubriques. J’ai moi aussi, sur les conseils de ma copine et collègue Irma, acheté une bombe lacrymogène. Je la remplace consciencieusement chaque fois que la date de péremption est dépassée. Je n’ai jamais dû en troquer une pour une autre raison.
Autre arme : mon appareil photo. C’est mon ami le jeune punk qui m’a donné cette idée. Face à des exhibitionnistes honteux, mais un rien entreprenants, il suffisait que je sorte mon appareil pour qu’ils se calment et voient leur libido, exacerbée par leurs exhibitions, retomber très largement.
Par contre, à l’occasion d’autres spectacles plus complices, j’ai aussi eu l’occasion de surprendre certains d’entre mes patients en sortant cet appareil. Un rien décontenancés, la ...
... plupart acceptaient cependant d’être photographiés. Rare étaient ceux qui autorisaient qu’on puisse associer visage et quéquette, mais se faire photographier la zigounette ou le cul en gros plan n’était pas pour leur déplaire. C’était en effet une occasion de pousser plus loin cette perversion, finalement sans déranger personne. Ce qui m’a permis de réaliser un chouette album photos qui fait la joie de nos soirées entre copines à la maison.
Une dernière arme ? Emmener une amie avec moi.
Comme je vais le raconter ci-dessous, certains hommes m’accueillaient déjà dans le plus simple appareil. Parfois, ils m’ouvraient la porte la queue à l’air, parfois faisaient ouvrir par leur femme complice (quelquefois malgré elles), parfois ne cadenassaient pas la porte pour que je puisse pénétrer sans qu’ils n’aient à aller jusqu’à l’entrée. Ils m’accueillaient alors tout nus dans leur salon ou leur chambre.
Mes copines, c’était la surprise du chef pour certains d’entre eux, dont l’exhibitionnisme devenait lassant. Chaque première fois, ça émoustille, on admire, on rit sous cape, on imagine des suites… La deuxième fois, on espère de l’originalité, mais rien ne se passe et donc, même dans ces situations, même à la vue de mâles particulièrement bien membrés, on finit par s’ennuyer.
La présence de l’amie mettait alors du piment dans cette rencontre. Ces mecs aux virilités exposées ne savaient plus ou se mettre ou où mettre leurs mains, puisque je perturbais leur scénario… Je ne me privais ...