Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 17/01/2019,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
Auteur: Marisa Marlux, Source: Revebebe
... réaction du même style. Avec M. Hutois, je feins de remarquer les revues. Je manifeste du mécontentement parce que de telles revues n’existent que pour les hommes et que les femmes n’ont pas droit à ce plaisir. Puis j’ajoute malicieusement :
— Y a que les infirmières qui ont cette chance. Allez, déshabillez-vous ! Et le visage de M. Hutois de se transformer en tomate bien mûre. Et d’enlever quelques vêtements.
Je repère la page centrale d’une revue, la lui montre et questionne :
— C’est tout ?
La tomate est blette maintenant. Mais M. Hutois obtempère et dévoile bientôt l’inévitable érection…
Il est arrivé que d’autres patients disposent des revues hots sur leurs tables. Mais il n’y a que M. Hutois que j’ai réussi à désaper complètement. Dans ces autres situations, j’ai eu droit à plusieurs slips avec une bosse importante sur l’avant, mais le retrait de la dernière pièce ne fut pas possible. Sauf quand, pour les soins, il fallait (absolument bien entendu !) que je passe par là… Quelques fesses ont alors été plus largement dénudées que nécessaire.
Messieurs Noël et Hourlay ont droit à des commentaires semblables. Je remarque leur nudité sur la ou les photos du cadre ou du pêle-mêle. J’apprécie, et indique ensuite que de telles nudités ainsi exposées devraient faciliter mes soins en évitant les pudeurs excessives. Monsieur Noël et monsieur Hourlay, quand je leur ai proposé de se déshabiller, n’ont ainsi pas vraiment hésité…
Enfin, c’est après avoir entendu ...
... chanter Perret et son zizi, et en entendant Greco qui demande de la déshabiller que j’ai proposé à M. Ansenne de se déshabiller aussi et de me dire tout sur son zizi à lui. J’ai dû un peu insister, relever son manque de cran, pour qu’il se décide lui aussi à déballer son outil en pleine forme… Mais j’y suis arrivée !
Ma fierté ? Plus que d’améliorer mon record de bites vues, record auquel j’accorde si peu d’importance (au contraire de ma collègue Josépha dont je parlais dans mon premier texte), c’est d’avoir réussi à corriger une situation où j’étais l’instrument de la perversité de ces hommes, pour la transformer en situation où eux se trouvaient manipulés. C’est bien là la deuxième partie essentielle de mon travail : d’abord soigner, ensuite, pour ces quelques mecs aux perversités le plus souvent douces (il y a pire en tout cas !), plus nombreux qu’on ne le croit, prendre le dessus, en faire moi-même un instrument. Ce qui ne veut pas dire qu’eux ne trouvent pas leur compte dans nos relations légèrement dévergondées…
Et puis, ce qui me plait aussi, c’est que, comme je le racontais aux copines, j’ai toujours eu les situations bien en main !
Avec ces témoignages amusants, je pense être rentrée dans ce qui constitue l’essentiel des pratiques «peu morales » de ces patients. Il en est bien quelques uns qui ont tenté de me draguer, qui m’ont proposé la botte. Je les ai toujours rapidement remis à leur place. Parfois d’une simple parole, parfois par la menace, une fois en ...