Le meilleur de la famille (2)
Datte: 16/01/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Orchidée, Source: Xstory
... nirvana à chaque fois, mais au moins, ça calmait la tension. Alors entendre raconter les ébats de ma tante avec une femme ne pouvait qu’émoustiller mon imaginaire. L’absence d’une bite dans l’histoire n’était pas pour me déplaire.
— Eh bien ! passons les circonstances, je l’ai aperçue par une fenêtre, assise sur une chaise, la tête en arrière, prise de soubresauts. Au début, je croyais qu’elle se branlait, c’est normal à 45 piges de s’envoyer en l’air de temps en temps. C’est là que j’ai vu... l’autre agenouillée entre ses cuisses.
Par une fenêtre, sans doute planquée pour ne pas se faire prendre, Camille avait peut-être cru voir une chose sortie de son imaginaire.
— Tu es certaine que c’était une femme ?
— Oh oui ! aucun doute. Elle lui broutait le minou en caressant ses seins. Tu te rends compte, ma mère se faisant lécher par une nana, et prenant son pied en plus, ça m’a retournée.
Personnellement, je ne savais pas d’imaginer la scène ou d’entendre le style narratif ce qui me mettait dans un pareil état d’excitation. Par réflexe, je croisai les cuisses afin de comprimer mon sexe pris de furieuses démangeaisons. Mieux valait éviter les détails croustillants en public.
— Cette femme, tu la connais.
— Oui, continua Camille le regard bas, c’était ta belle-mère.
Heureusement que j’étais assise. Mon intérêt s’accrut ; cependant, je voulais entendre les détails d’une autre bouche.
Habituée au fil des années à dissimuler des émotions, il fut facile de ne ...
... pas alerter Alice. Si cette dernière avait cocufié mon père avec un homme, comme lui l’a trompait sans aucun doute, la banalité d’une telle vengeance m’aurait déçue. Or, cette révélation vaudevillesque la projetait à mes yeux au rang d’héroïne digne du plus grand respect, une Amazone de la mythologie capable de passer outre la confiscation de son plaisir par un mâle dominant. Coucher avec la sœur de son mari infidèle, il fallait oser.
Habituée dès les plus jeune âge à l’autogestion de mes sentiments, d’abord pour ne pas jeter de l’huile sur le feu des disputes entre les parents, puis par crainte de subir les conséquences de leur remariage, je me méfiais des soi-disant garants de mon éducation. Un père absent, une mère pleurnicharde, un beau-père acariâtre, seule Alice montrait de la sollicitude à mon égard depuis quelques jours. De ce fait, mon plaisir de sa présence s’exprimait naturellement.
— Ton père ne vient pas dimanche, un nouveau client à voir en Allemagne, il ne sera pas de retour avant deux semaines.
La manière de répéter les arguments d’une voix monocorde témoignait de la douleur. J’en voulus aussitôt à papa, non d’ignorer sa fille, mais de faire souffrir sa femme. Une idée me traversa l’esprit.
— Ça te va une belle assiette de melon au jambon de pays ? Le porto servira d’apéritif en préparant le dîner.
Le regard d’Alice s’éclaira.
— Le vin de liqueur me saoule facilement, tu es prévenue.
— On s’en moque, il n’y aura pas de témoin.
Mon état ...