Esclave - Histoires de Sexe

Esclave

... sur moi ses yeux dégoûtés.

— Je ne sais pas pourquoi tu t’embarrasses avec ce genre de créature… Bonjour, ma chérie.

Elles s’embrassèrent.

— Oh, Mazela ! Tu es déjà là aussi ! Bonjour, ma chérie.
— Bonjour Odaline ! Tu es toujours ravissante !

Quelle horreur ! Effectivement, si je devais leur être servi en pâture, j’allais finir par regretter ma cellule. Enfin, je n’étais sans doute pas près d’éprouver la moindre érection en les regardant…

Deux « femmes » arrivèrent encore, en même temps. L’une nettement plus âgée que les précédentes, qui me dévora à la première occasion d’un large sourire mutin, et une autre qui lui ressemblait, jeune, plutôt jolie, la moins extravagante de toutes, mais qui, elle, ne me considéra presque pas, sinon rapidement et avec aversion.

Elles étaient cinq en tout, à pérorer en ricanant, avec un cocktail à la main ; et la belle Alys, au milieu, qui remplissait leurs verres. De temps en temps, l’une d’entre elles s’approchait de moi et venait me toiser d’un air méprisant ou au contraire d’un œil envieux.

— Et il t’obéit, alors ? Aussi bien qu’Alys ?
— Oui, regardez… Agenouille-toi, dégénéré !

Et avant même que je puisse protester ou m’exécuter, une longue décharge électrique me fit gémir et me tordre de douleur ; et malgré moi, je tombai à genoux.

— Lèche mes pieds !

Je relevai les yeux avec peine ; la grande femme au chapeau me tendait sa jambe. Estimant sans doute que je ne le ferais pas, Heline appuya une fois de plus ...

... sur le bouton de son boîtier, et je reçus une nouvelle décharge, qui me fit choir cette fois en avant, tête la première. Je sentis ensuite qu’on m’agrippait les cheveux pour me redresser légèrement, et je me laissai presser tout contre la cheville et le collant noir, où je frottai un moment mon visage. Je fus à nouveau bientôt tiré en arrière ; on avait ramené la lanière qui me serrait le cou, et je tombai lourdement sur le côté, incapable de me retenir avec mes mains attachées dans le dos. Une sixième convive faisait son entrée.

— Tenez, fit Dame Heline en tendant la laisse à l’une de ses invitées avant de s’éloigner pour accueillir la nouvelle venue.

Celle qui entra était petite et blonde, et ressemblait beaucoup à la maîtresse de maison. Peut-être sa sœur… Les deux femmes s’étreignirent et s’embrassèrent chaleureusement.

— Hmmm… tout ça ne m’amuse pas vraiment, fit à voix basse l’une des greluches qui m’entouraient encore. Je ne comprends pas comment cela peut vous exciter…
— Tu as vu ce qu’il a entre les jambes ? C’est un beau morceau…
— Un beau morceau de dégénéré, oui !
— Ah, moi je veux bien en profiter ! Heline m’en a dit le plus grand bien !
— Oui, elle m’a dit qu’il l’avait bien fait jouir, l’autre jour.
— Eh bien moi, quitte à tâter du dégénéré, je préfère garder Alys.
— L’un n’empêche pas l’autre ! répliqua la nouvelle venue qui emboîtait le pas d’Heline.

Elles avaient dû entendre la fin de la discussion.

— Mais je dois avouer que ta servante ...