Marion
Datte: 16/02/2018,
Catégories:
fh,
init,
fantastiqu,
contes,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... terminé, elle surfa sur Internet à la recherche de nouveautés, de musique, de clips et lorsqu’elle en eut assez, il était l’heure de dîner. Une fois son estomac satisfait, elle s’affala sur sa chaise. Elle se sentait bien, reposée, calme, en paix. L’idée que quelqu’un la regardait ne la dérangeait pas. Il semblait ne rien vouloir lui faire sans son consentement et s’était jusque là contenté de mots et de gestes sobres. Elle se leva et s’étira. Elle avait besoin d’une bonne douche. Elle puait la poussière retournée pendant le ménage et elle avait besoin de changer de sous-vêtements. Elle se dévêtit dans la buanderie, de manière à déposer directement ses affaires dans le panier de linge sale. Ce fut donc dans le plus simple appareil qu’elle se rendit dans la salle de bain, où elle trouva une carte, délicatement accrochée sur la porte de la douche. Marion la saisit et sourit en lisant son contenu :
« Me laisserais-tu te les ôter ? Je te promets de ne rien te faire d’autre, juste te les enlever. Si tu es d’accord, mets le bandeau de velours noir posé sur ton lit, reviens dans la salle de bain et, tout en restant debout, écarte les jambes, mets tes mains dans ton dos et attends. Sinon, enlève-les toi-même ou garde-les, à ta convenance. »
Marion sourit au style de cette carte, quasiment identique à la précédente, comme pour bien montrer qu’il ne comptait pas changer de comportement. Marion, cette fois, n’eut pas besoin de réfléchir. Bien sûr qu’elle acceptait ! Elle se ...
... rendit dans sa chambre - sans se vêtir, pourquoi faire ? - récupéra le bandeau noir, revint dans la salle de bain, se rendit aveugle, écarta les jambes et enfin mit ses mains sur ses reins, la droite tenant le poignet de la gauche. Il fut, encore une fois, très rapide. Ce que Marion comprit moins, c’était comment il avait fait pour se trouver devant elle alors que la porte était derrière et qu’il était impossible, à priori, de se mettre là sans la frôler au passage. Elle sentit la ficelle des boules de geisha bouger mais à aucun moment une main ne l’effleura. Il tira doucement et Marion l’aida en poussant et bougeant les hanches pour accompagner le mouvement. Elle gémit à chaque fois qu’une rondeur sortit, lui envoyant une douce décharge de plaisir. Bientôt, elle fut libérée et à nouveau, il y eut le silence. Lorsqu’elle ôta le bandeau, elle était seule et le jouet avait disparu. Elle s’en préoccupa toutefois très peu et se contenta d’aller se doucher, un sourire coquin refusant de quitter son visage.
Le lendemain, elle offrit à son ventre un petit plaisir le matin mais, les ayant mises la veille, n’essaya même pas de trouver les boules de geisha. Peut-être étaient-elles simplement dans le tiroir à plaisir, et peut-être pas. Marion décida de ne pas s’en préoccuper et partit travailler. La journée fut très agréable et M. Paul insista lourdement pour connaître l’origine du sourire béat de celle qu’il considérait comme sa nièce. Marion garda obstinément le silence, sous le regard ...