1. Marion


    Datte: 16/02/2018, Catégories: fh, init, fantastiqu, contes, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... matelas avait été disposée une paire de menottes, les deux attaches ouvertes. Au niveau de la tête se trouvait le bandeau noir. C’était clair, il voulait qu’elle s’attache aux montants. Immédiatement, elle sourit. Sa confiance en lui était totale. Elle allait s’offrir à lui volontairement et elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal et ce bien qu’elle lui soit entièrement offerte. Elle commença par attacher les menottes aux montants, puis lia ses chevilles. Elle plaça le bandeau sur ses yeux puis referma l’attache sur son poignet gauche. Le droit, elle ne pouvait pas se le lier elle-même. À peine sa main droite avait-elle été en contact avec les menottes qu’elle sentit une main saisir son poignet avec douceur et achever le travail qu’elle avait commencé. La situation commença à beaucoup plaire à la jeune femme qui sentit son ventre chauffer.
    
    — Bonjour, Marion.
    — Bonjour, répondit-elle en souriant. Comment allez-vous ?
    — Très bien, je te remercie. Tu te demandes sûrement ce qui va se passer maintenant.
    — En effet, avoua-t-elle.
    — C’est très simple, bien qu’apparemment dans une situation de domination, je serai l’esclave de tes désirs. Je vais faire tout ce que tu me demanderas. Ordonne et j’obéirai.
    
    Marion enregistra l’information. Elle allait devoir demander. Que pouvait-elle désirer ? En fait, elle le savait mais avait beaucoup de mal avec ce genre de vocabulaire. En fait plutôt timide et pudique, Marion s’étonnait toujours de sa grande liberté vis-à-vis de ...
    ... l’inconnu mais s’imaginer lui demander quoi faire la terrorisait.
    
    — Faites-moi jouir, finit-elle par souffler après un effort intense.
    — Non, non, Marion, sois plus précise. De quelle manière ? Que désires-tu exactement ? Je ferai ce que tu m’ordonnes et uniquement ce que tu m’ordonnes. Te faire jouir, c’est trop large. Je ne sais que faire !
    
    Marion soupira puis se dit : après tout, allons-y. J’ai confiance en lui. Commençons doucement. Marion était très mal à l’aise à l’idée de donner des ordres et de les voir être réalisés, surtout par un homme qu’elle considérait, effectivement, comme totalement dominant à son égard.
    
    — Caressez-moi, demanda-t-elle.
    — Où ça ? interrogea-t-il.
    — Le haut du corps, précisa-t-elle.
    
    Elle sentit ses mains chaudes passer sur sa gorge, ses joues puis descendre sur ses côtes, évitant sa poitrine puis son ventre. Enfin, il remonta et lui caressa les seins. Ses caresses la firent gémir de plaisir. Lorsqu’il la caressait, elle sentait du tissu l’effleurer.
    
    — Voudriez-vous… ôter votre chemise ?
    — Tu veux sentir ma peau nue ?
    — Oui, s’il vous plait.
    
    Pendant un instant, elle ne le sentit plus puis il reprit et la chaleur de ses bras démultiplia son plaisir, d’autant que son odeur était sublime.
    
    — Vos lèvres… sur ma peau, s’il vous plaît, parvint-elle à dire quelques minutes plus tard.
    
    Le contact l’électrisa. La bouche de l’inconnu sur sa gorge la fit frémir de bonheur. Il descendit ensuite sur son ventre et ses côtes. Elle constata ...
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