1. Marion


    Datte: 16/02/2018, Catégories: fh, init, fantastiqu, contes, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... se posait toutes ces questions en rentrant chez elle. Elle remarquait que la boîte, sans être lourde, pesait tout de même sur ses bras. Elle n’osa pas la remuer, de peur de briser quoi que ce soit. Il n’était pas indiqué que c’était fragile mais elle préféra prévenir que guérir. Elle posa le colis sur la table basse du salon et l’ouvrit avec délicatesse.
    
    Lorsqu’elle vit ce qui se trouvait à l’intérieur, elle se dit qu’elle aurait pu le secouer. Le contenu ne risquait rien. Il était même fait pour être résistant. Très intriguée, elle sortit les quatre paires de menottes de la boîte. Il n’y avait aucune carte, juste les menottes. Deux paires avaient des attaches légèrement plus larges. Elles étaient donc à mettre aux chevilles. Les chaînes n’étaient pas très longues. Elles étaient froides. Pour tester, elle tira. La chaîne se tendit mais visiblement, ce n’était pas du factice. Elle chercha le mode d’ouverture et remarqua qu’il s’agissait de menottes à clef. C’était de vrais modèles, réellement utilisables pour maintenir quelqu’un. Ce n’était pas des menottes de jeu. Elle les retourna dans ses mains, un peu surprise. Elle n’avait aucun doute qu’elles lui étaient destinées mais se demanda ce qu’elle était censée en faire. Voulait-il l’attacher ? Si c’était le cas, refuserait-elle ? Probablement pas, mais elle se laisserait faire sans ça ! Elle obéissait à ses ordres, pourquoi la ligoter ? Elle resta un long moment interdite puis les mit dans le tiroir à plaisir, s’attendant ...
    ... presque à trouver un carton dedans. Pourtant, il était vide.
    
    Elle termina le ménage, l’esprit entièrement rempli par les menottes. L’après-midi, elle sortit se promener dans un parc et le soir, elle alla au cours de danse. Ses cours avaient lieu tous les soirs et elle pouvait y aller quand elle le souhaitait. Elle avait payé pour trente séances et y allait au gré de ses envies.
    
    Toute la semaine, elle se sentit de plus en plus excitée. Les menottes et le fait que le lundi suivant soit le 15 octobre lui donnèrent envie de hurler toute la journée. M. Paul ne se garda pas de lui faire remarquer qu’elle était comme une fillette hyper active. Elle bougeait en tout sens, ne tenant plus en place, de plus en plus désireuse que la semaine se termine. Chaque jour lui sembla horriblement long. Elle sautillait et regardait l’heure toutes les deux minutes, rendant l’attente encore plus insupportable.
    
    oooOOOooo
    
    Enfin, le lundi tant attendu arriva. Elle demanda les boules de geisha, mais, comme elle s’y attendait, il les lui refusa. Elle se leva donc, cherchant le bandeau des yeux, mais il n’était pas dans la chambre. Elle sortit et ouvrit le placard pour se trouver de quoi s’habiller. Il n’y avait plus rien, or elle était entièrement nue, ayant enlevé sa culotte pour demander ses rondeurs. Elle retourna dans la chambre afin de passer le seul vêtement qu’il lui restait.
    
    Elle sursauta en voyant ce qui l’y attendait. La couverture sur le lit avait été retirée. Aux quatre coins du ...
«12...272829...45»