Direction chez lui - Histoires de Sexe

Direction chez lui

... l’accord quand même de maman. Je voudrais lui dire qu’elle se fiche pas mal de moi, maman. Que depuis qu’elle m’a eu avec ce type, mon père biologique, que je ne connais même pas, j’ai toujours été un peu un boulet pour elle. Peut-être qu’il s’en doute un peu. Il doit certainement se dire que cela n’est pas tout à fait normal qu’un garçon de 18 ans se balade en pleine journée en micro-short, ras des fesses, juché sur des bottes de fille roses, même au Cap d’Agde.

Ma main caresse ses cuisses sans qu’il ne réagisse. Je comprends que cela ne le gêne pas. Au contraire même, il semble bien que son jeune sexe se met à gonfler dans son short visiblement trop juste pour son âge. Il a dû se le tailler dans un de ses vieux jeans qu’il portait plus jeune, ce n’est pas possible autrement.

— Non, pas de problème, tu pourras téléphoner à ta maman pour la rassurer. Tu pourras même lui donner mon adresse, si cela peut la réconforter.

Je suis assez tranquille sur ce sujet.

Nous arrivons enfin. Nous longeons d’abord un haut mur en pierres pour arriver devant un portail automatique. Le portail s’ouvre à l’approche de ma voiture. J’entre chez moi, une grande et belle propriété, bien arborée, et au bout du chemin, une vaste demeure de Maître avec vue, au loin, sur la mer Méditerranée, et plus près une immense piscine.

— Voilà, nous y sommes.
— Oh, que c’est beau chez vous !Je suis ébloui par tant de luxe, moi qui n’ai toujours vécu que dans de minuscules appartements avec ma ...

... mère. Je ne sais plus où donner de la tête en découvrant dans quel luxe cet homme vit. Je ne peux cacher mon éblouissement et mon bonheur de l’avoir rencontré. Tout d’un coup, j’entends les aboiements d’un gros chien qui court vers la voiture.
— Ah, je te présente Néron. N’aie pas peur : tant que je suis là, tu ne risques rien ; c’est le gardien de la maison. Quand il aura pris l’habitude de te voir, il t’aura adopté et tu pourras aller et venir n’importe où sans qu’il ne t’embête.

Je lui tends la main pour l’aider à descendre du 4x4.

— Viens, je vais te faire visiter.

Je prends la main de l’homme que je ne connais même pas. Je me dis que je suis complètement fou. Je n’ai même pas son nom, ni son prénom. Une heure à peine avant, je le rencontrais chez SPAR, sous les arcades d’Héliopolis, pour la première fois de ma vie. Et là je suis chez lui, dans sa somptueuse propriété. Je reste un peu méfiant en regardant le gros molosse s’approcher de moi pour me renifler l’entrecuisse. Instinctivement effrayé et mal à l’aise de sentir son museau humide, je viens me coller à mon vieux protecteur.— Il me fait un peu peur, votre chien, Monsieur.Je suis terrifié, comme un gosse, face à la taille impressionnante de Néron.

Je souris :

— Non, n’aie pas peur ; il cherche seulement à savoir qui j’ai amené à la maison. Il te renifle simplement pour savoir qui tu es. Suffit, Néron ! Laisse mon jeune ami tranquille !

Il m’est agréable de le voir se blottir contre moi. Je sens sa ...