1. Les amants de Lady Schneckerley (4)


    Datte: 16/02/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... amis ! dis-je d’une fois forte. Donnez- moi cinq jours !
    
    - Et qu’aurons-nous en échange ?
    
    - Mon corps !
    
    Il y eut des murmures.
    
    L’un des meneurs, qui s’appelait Chibrock et qui n’en était qu’à sa deuxième traversée sur ce navire, me demanda des précisions.
    
    - Je m’offrirai à tous ceux qui le voudront dès que le vent sera revenu et, au plus tard, dans cinq jours qu’il vente ou non.
    
    - Mais nous sommes trop nombreux ! Comment fera votre Seigneurie ?
    
    - Nous organiserons des quarts. Nous avons le temps avant de toucher terre.
    
    Il y eût des éclats de rire. Je commençai à gagner la partie.
    
    - Et si le vent ne revient pas dans cinq jours ?
    
    - Alors nous mettrons Jonas dans l’esquif et l’abandonnerons à la mer.
    
    — Et vous vous donnerez cependant à l’équipage , tout l’équipage sans exception ?
    
    - A tous ceux qui le voudront, c’est bien cela, mais une fois seulement.
    
    - Trois, jours, c’est trois jours qu’il nous faut ! hurla quelqu’un.
    
    Il fut repris en cœur.
    
    - Trois jours, trois jours ! Reprit l’équipage.
    
    - J’ai dit cinq ! Posai-je fermement quand l’agitation retomba.
    
    - Il faut qu’on discute de la proposition reprit Chibrock.
    
    - Non ! Décidez maintenant ! C’est oui ou c’est non. C’est me prendre ou me laisser !
    
    Je ne voulais pas leur permettre de réfléchir car, même si dans cinq jours le vent ne reprenait pas, au moins Arthur avait-il une chance de s’en sortir l’équipage ayant implicitement accepté de le laisser partir dans la ...
    ... barque.
    
    - Allons votez. Qui accepte mon marché ?
    
    J’entendis les hommes deviser.
    
    - Belle pouliche... ce serait trop bête...
    
    - On perd rien...
    
    - La proposition est honnête.
    
    - J’irais jusqu’en enfer pour la baiser.
    
    - Blasphème pas Bobby !
    
    Ce fut Ce Bobby, à qui je faisais un tel effet que la bosse de sa culotte pointait en avant, qui le premier leva la main. Il fut aussitôt suivi par deux autres puis les mains se levèrent par dizaines.
    
    - Marché conclu dit Chibrock. Dès que le vent revient vous êtes à nous Milady... même s’il revient avant cinq jours.
    
    - Même s’il revient avant cinq jours.
    
    A ce moment, venant d’on ne sait où, il y eut une bourrasque qui impressionna fort les hommes, puis plus rien. D’aucuns dirent que c’était un bon présage, et d’autres rigoureusement l’inverse.
    
    Revenue au carré des officiers, je fus blâmée de tous, sauf de mon mari et surtout d’Arthur qui comprit que je venais sans doute de lui sauver la mise une nouvelle fois.
    
    Le capitaine prétendait haut et fort qu’il aurait préféré perdre son navire que de me laisser affronter un tel outrage. Mais je me mis dans une posture sacrificielle qui fit taire toute la cambuse, bien soulagés au fond qu’ils étaient d’avoir évité un affrontement.
    
    - Maintenant, convenons que cinq jours encore sans vent ce serait du jamais vu.
    
    - Espérons-le ! dit mon mari.
    
    Durant la nuit, trois heures à peine s’étant écoulées, je fus subitement réveillée. Trois matelots dont Chibrock et le maître ...
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