Les amants de Lady Schneckerley (4)
Datte: 16/02/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: yannlakeu, Source: Xstory
... souffle de vent.
Au départ, la situation fut appréciée par les hommes car elle les ménageait. L’inactivité n’étant pas bonne, le capitaine entreprit de leur faire faire quelques travaux d’entretien du bâtiment.
Mais, la situation dura et au bout de cinq jours, la crainte de l"anormal commune aux gens de mer, prit le dessus. On commença à s’inquiéter et à murmurer. Pourtant nous avions encore largement assez de vivres pour tenir un mois entier dans cette situation.
Le sixième jour les hommes grondèrent. Il y avait, disaient-ils, à bord un Jonas. Et il faudrait se débarrasser de cet être malfaisant.
Nous comprîmes tous que le bouc-émissaire ne pouvait être qu’Arthur. Outre sa beauté, tout le monde à bord avait compris la nature des relations qui l’unissaient à mon mari et qui les avaient rapproché tous les deux du capitaine et de quelques autres hommes à bord. On leur reprochait de prendre du bon temps pendant que les autres devaient faire maigre. L’équipage demandait implicitement sa tête.
- Il faudra, dit le capitaine à mon mari, que votre Seigneurie et son valet ne se montrent plus jusqu’à ce que le vent reprenne.
Mais le lendemain, nous fûmes au bord de la mutinerie. Le capitaine avec un officier s’en fut discuter avec l’équipage sur le pont.
- Préparez vos armes, discrètement. Je ne réponds de rien. Si cela tourne mal il faudra faire le coup de feu et se débarrasser des meneurs promptement, nous ordonna -t-il avant de sortir sur le pont.
Anxieuse, ...
... j’écoutais en regardant par une petite ouverture. Je vis rapidement que le capitaine allait perdre pied et peu confiante dans nos chances de recouvrer le navire si les hommes se révoltaient. Je décidai d’agir.
- Milady que faites-vous ? me dit le troisième officier.
- Je nous sauve.
J’étais déjà presque nue.
- Milady au nom du ciel ! Supplia ma vieille Ann
Mais il était trop tard, je sortis sur le pont.
Quand les hommes m’aperçurent ils se figèrent. Le capitaine, qui me tournait le dos faisant face à la rébellion devina qu’il se passait quelque chose, mais il voulait rester sur ses gardes et fit signe au second de regarder ce qu’il se passait. Mais j’étais déjà à leur hauteur.
Telle une Lady Godiva moderne, je fendis l’équipage qui s’écarta pour me laisser passer. Il y eut un silence de mort. La chaleur des tropiques me caressait la peau. Mon cœur palpitait, ma respiration était forte même si j’essayais de garder le plus grand contrôle de moi. Mes seins accusaient mon trouble montant et descendant chaque fois que je prenais une goulée d’air puis l’expirais et agissaient sur l’équipage avec la même emprise que celle du serpent paralysant sa proie du regard.
Arrivée près du grand mât, je montai sur un tonneau.
Il y eut un Ô ! d’admiration parmi ceux des matelots qui, n’étant pas aux premiers rangs, n’avaient pas pu me voir complètement, ainsi que des sifflets dans la mâture d’où les marins affectés à la manœuvre lançaient des regards vers moi.
- Mes ...