Sortie de nuit - Histoires de Sexe

Sortie de nuit

... tendant l’enveloppe sur laquelle est marqué son nom.
— Oh, merci !

Elle ouvre le pli et retrouve son collier.

— Oh, que je suis contente, je vous remercie.
— Je suis heureux que tu sois revenue ; je ne savais pas comment te le faire parvenir. Je me doutais que tu y tenais beaucoup.
— Oh, je ne sais comment vous remercier. Je n’ai rien sur moi à vous donner pour vous récompenser. Je ne sais que faire…
— Si tu tiens tellement à me récompenser, il y a une chose qui me fait envie : toi. Mais je ne vais pas me conduire comme un salaud. Pars vite, sinon je ne réponds de rien, que je ne sois pas tenté de te violer.

Elle est stupéfaite par une demande aussi directe ; mais après tout, pourquoi pas ?« Tout à l’heure je rêvais d’un type comme ça. Autant en profiter. »

— Mais si c’est de moi que tu as envie, eh bien je suis à ta disposition.
— Non… Tu parles sérieusement ?
— Oui, sinon je me tire.
— Viens.

Avant qu’elle ait réalisé, elle se sent soulevée doucement mais fermement dans les bras de son partenaire. Il la dépose lentement sur son sac de couchage. La lampe est posée sur le côté, elle ne voit pas son visage.

Précautionneusement, il lui enlève le blouson, soulève le polo, surpris par l’absence de soutien-gorge. Rapidement, il enlève jean, caleçon et tee-shirt. Ses grandes mains saisissent les seins, qu’il masse doucement. Il pince légèrement les bouts, provoquant un frisson dans le corps d’Audrey. Se penchant vers son visage, il frôle ses lèvres. ...

... C’est elle qui, en appuyant sur sa nuque, assure le contact. Elle prend l’initiative du baiser, sa langue allant chercher celle de son amant. La main de celui-ci descend, saisit le bord de la mini-jupe et le remonte jusqu’à la taille. Il en profite pour faire glisser la culotte. Elle lui facilite le travail en se cambrant, en appui sur sa nuque et ses pieds. La main atteint alors son but, la source du plaisir. Le pouce cherche et trouve dans la fourrure le précieux bouton.

Sa bouche vient remplacer sa main, léchant la vulve, mordillant le clitoris. Un gémissement indique qu’elle apprécie particulièrement cette initiative. Il insiste un long moment jusqu’à ce qu’il voie suinter la marque du plaisir. Elle lui attrape les épaules et l’attire vers elle. De la main, elle met le sexe de son partenaire bien en place.

Commence alors leur union. La vitesse, l’ampleur du mouvement varie suivant l’humeur du mâle. Brusquement, elle lui appuie sur les fesses afin de le faire accélérer. Bientôt elle lâche un cri de bonheur. Il continue un instant et jouit en elle.

La lampe éteinte, côte-à-côte, ils savourent ce moment de félicité. Puis il se soulève sur le coude et lui dit :

— Audrey, je ne veux pas te chasser, mais tu devrais rentrer chez toi.
— Oui, tu as raison. Tu viens de me donner le plus grand plaisir que je n’ai jamais éprouvé ; je t’en remercie.
— Je me souviendrai toujours de cette merveilleuse nuit. Au revoir Audrey, et merci.

La lampe a été rallumée, le faisceau ...