1. Du côté des prisonniers : Marion - Jacquotte


    Datte: 08/01/2019, Catégories: fh, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... pleuvent pour les dresser et les rendre dociles, et ses compagnes ne sont pas les seules à être séquestrées.
    
    Comme le soldat se rapproche, le commandant lui donne rendez-vous pour le lendemain. Le lendemain ils ne peuvent communiquer, le soldat ne lâchant pas le prisonnier d’un pouce. Le jour suivant le commandant ne met pas le nez dehors. Bref, il se passe près d’une semaine avant qu’elle ne puisse l’approcher. Elle lui donne autant de détails que possible, les noms des cinq Canfraises, auxquels elle ajoute celui d’Hillary Galleway. Elle indique aussi les chambres où les premières sont retenues. Monsieur de La Tiémont assure qu’il va s’en occuper, et il le fait. Il demande à rencontrer Ian comte de Swordfish son homologue tanibrinque. Il lui expose alors ce qu’il a appris et lui demande d’intervenir. Celui-ci, bien qu’étonné, accède à sa requête. Une descente a lieu. Une trentaine d’hommes y participent. Malgré ce déploiement de force, les jeunes femmes recherchées sont introuvables.
    
    Quand Jacquotte apprend ce résultat du commandant, elle ne comprend pas. En plus le commandant est peu aimable, car con homologue l’a vertement rabroué. Puis brusquement elle comprend elle a omis de préciser une chose : la collusion de la police avec madame Radcliff, la tenancière. Or le commandant tanibrinque a pris contact avec le shérif pour mener la perquisition, et ce sont ses hommes qui ont encadré les militaires. Cela ne la surprend plus que lors de la descente rien n’est été ...
    ... trouvé. C’est ce qu’elle explique au commandant. Celui-ci répercute sur Ian de Swordfish. Le tanibrinque qui de son côté a eu des moments difficiles avec le shérif, ne veut plus entendre parler de cette histoire.
    
    Jacquotte est effondrée. Elle ressent durement cet échec, elle avait pensé faire libérer ses compagnes d’infortune et la sœur de Dustin. Celui-ci aussi est déçu. Il éclate en sanglots en pensant à sa jeune sœur. Jacquotte s’approche et tente de le consoler en lui parlant doucement que tout n’est pas perdu, qu’il y a sûrement quelque chose à faire, qu’il faut réfléchir, que l’on va trouver une idée. Elle prend sa tête sur son épaule et le berce presque comme un enfant. Il se calme, mais reste contre elle un long moment. Il relève la tête et la regarde.
    
    Malgré ses allures de garçon manqué accentuées par son accoutrement, il la trouve belle avec son fin visage triangulaire, ses yeux bleus et sa tignasse ébouriffée. De plus il admire son courage et sa force de caractère, pourtant il la sent vulnérable. Il l’aime, mais n’ose se déclarer, ne voulant pas la brusquer après ce qu’elle a subi. De son côté elle n’est pas insensible au garçon, à sa gentillesse, sa sensibilité et sa douceur, sans pour cela être un mou. Elle en a eu l’illustration quand trois ruffians les avaient attaqués pour les dévaliser. Alors qu’elle se colletait avec l’un d’entre eux, avec succès ma foi, il infligeait aux deux autres une correction qui les laissa sur le pavé. Le sien, voyant cela, avait ...