1. À la poursuite du faux pivert


    Datte: 04/01/2019, Catégories: h, fh, 2couples, couple, Collègues / Travail train, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... siège, sur le sol, sur mes cuisses… Je repris peu à peu mes esprits dans un grand soupir pour constater que Dob avait dû avoir la même réaction que moi. Il semblait en effet chercher en vain quelque chose dans lequel s’essuyer les doigts pleins de son foutre. Les deux filles rajustèrent leur tenue sans même se préoccuper de nous, visiblement vexées qu’aucune d’elles n’ait battu l’autre (je me demande d’ailleurs quel était le but de cet étrange jeu…).
    
    Barichitogga était l’archétype même de la ville pourrie ! En descendant du train, la chaleur tomba sur moi comme une chape de plomb, et la poussière, qui semblait recouvrir toute la ville, rendait l’air encore plus irrespirable. Une vieille usine à moitié à l’abandon, des maisons sales et en partie délabrées, des rues désertes, rien de beau à l’horizon… On se serait cru dans une de ces vieilles villes fantômes du Far-West.
    
    — Espérons que nous sommes arrivés à temps ! dit Dob. Avec sa vieille voiture et sa manie des petites routes, Mercador n’a pas encore dû passer par ici. Allons voir à l’hôtel.
    
    Sur le coup, je crus qu’il se fichait de moi, mais pourtant, non, aussi aberrant que cela puisse paraître, il y avait bien un hôtel dans ce trou.
    
    Et c’est en rentrant dans ce bâtiment aussi délabré que le reste de la ville que je vis Jésus ! Il était très petit, ce Jésus, ce qui le rendait assez discret, mais j’avais suffisamment mémorisé la photo de Delmare pour le reconnaître tout de suite : le crâne à moitié chauve, le ...
    ... teint jaunâtre, l’œil torve, la démarche hésitante, c’était bien Jésus Mercador. Je fis immédiatement signe à mes collègues, et, la main sur mon Colt, prêt à dégainer, je m’approchai de Mercador par la droite pendant que Nooth faisait de même par la gauche. Parfaitement synchro, nous lui tombâmes dessus en même temps, lui barrant le passage.
    
    — Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? demanda-t-il, visiblement paniqué.
    — Vous êtes « Je suce »… ou plutôt « Résousse » Mercador ?
    — Vous devez faire erreur…
    — Je ne crois pas non.
    
    Le gars faisait littéralement dans son froc, visiblement terrorisé d’avoir été rattrapé.
    
    — Pitié, ne me frappez pas ! On peut s’arranger ! Vous voulez le pivert ? Je vous le donne si vous me laissez partir.
    
    Ca sentait le piège, tout cela était trop facile. Pourtant, Nooth ne sembla pas s’en inquiéter et accepta tout de suite. Mercador ouvrit sa petite valise, en sortit le faux pivert emballé dans un tissu et le tendit à mon acolyte. Ensuite, il prit ses jambes à son cou avec une rapidité qui m’étonna chez un homme doté de membres inférieurs aussi courts.
    
    — Eh bien, voilà une affaire rondement menée, dit Nooth en contemplant le pivert (qui, soit dit en passant, était d’une laideur absolue, et ne ressemblait d’ailleurs pas vraiment à un pivert…).
    — Et maintenant ? demanda Karen.
    — Rendons-le à mon patron.
    — Et pourquoi pas au mien ? demandai-je, bien décidé à négocier serré.
    — Parce que le mien paye beaucoup mieux que le votre bien évidemment. ...