À la poursuite du faux pivert
Datte: 04/01/2019,
Catégories:
h,
fh,
2couples,
couple,
Collègues / Travail
train,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
Humour
policier,
Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
... mon tour sans pouvoir retenir mon cri. C’est à ce moment-là que le couvercle de la poubelle céda. Mon amour propre m’oblige à vous passer la description du plus célèbre détective privé de Chicago, la bite à l’air et les doigts pleins de sperme, nageant au milieu des ordures.
Je puais tellement fort qu’un porc aurait tourné de l’œil. Même après deux douches prolongées, l’odeur restait incrustée et heureusement que Karen était là pour m’aider à laver mes vêtements. Pendant que je cherchais à me débarrasser de cette odeur persistante, Karen se livrait à son activité favorite : parler.
— Tu sais, c’est un mec très bien ce patron. Il m’a raconté plein de choses. Je l’ai à peine vu pendant moins d’une heure, et pourtant j’ai l’impression de connaître toute sa vie.
Il faut dire qu’apparemment, sa vie tenait sur un timbre-poste…
— Et concernant Mercador ?
— Oui, il l’a bien vu.
— Cool ! Enfin une bonne nouvelle.
— Pourquoi tu dis ça ? Je trouve que la soirée s’est très bien passé…
Parles pour toi, c’est pas toi qui es tombée dans une poubelle en regardant ton assistante se faire troncher par un bovin.
— Donc, Mercador ?
— Il continue sa route vers le sud au volant d’une japonaise des années 80 qui ne doit pas être capable de dépasser les 90 km/h selon le patron. Ce dernier lui a dit qu’il irait plus vite par le train mais l’autre a refusé.
— Dans un train, on est plus facilement exposé aux contrôles, c’est logique. Essayons de dormir un peu. Demain, nous ...
... poursuivrons la piste du faux pivert.
Le lendemain matin, à l’aube (enfin… à quelques heures près), je descendais l’escalier menant au bar lorsqu’une voix m’apostropha.
— Vous êtes Monsieur Booth ?
On m’avait repéré, ma couverture était compromise. Je me tournai, près à faire face à un éventuel agresseur. L’homme qui m’avait appelé était environ de la même taille que moi (plutôt bon signe dans le cas d’un affrontement direct) et me souriait tout en m’invitant à m’asseoir à une table du bistrot. La main droite prête à saisir mon fidèle Colt sous mon veston, j’obtempérai, attendant la suite. J’espérais que lorsque Karen descendrait à son tour, elle ferait comme si on ne se connaissait pas. Cela lui permettrait peut-être d’échapper au piège tendu par cet inconnu… parce que c’était un piège, mon instinct ne me trompe jamais !
L’homme s’assit en face de moi, et je remarquai seulement à ce moment la pulpeuse blonde qui l’accompagnait et qui prit place à ses cotés. Des cheveux plutôt courts et légèrement bouclés, des yeux de biche effarouchée, une bouche généreuse… bref, la pin-up de base, celle que l’on ne rencontre que dans les magazines, celle qui n’était pas du tout à sa place dans ce bar minable. Ça sentait de plus en plus le piège, la fille n’étant là que pour m’amadouer grâce à ses charmes débordants.
L’homme entama la conversation :
— Permettez-moi de vous présenter mon assistante, Clara. Quant à moi, j’ai l’honneur d’être l’un de vos confrères, et mon nom est ...