1. La mer jamais atteinte


    Datte: 02/01/2019, Catégories: hh, couple, poilu(e)s, forêt, campagne, voiture, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral hdanus, hsodo, Auteur: Julien Saint-Honoré, Source: Revebebe

    ... un panorama sur les plaines verdoyantes en contrebas. L’endroit semble loin de tout, et la prairie qui couvre la pente est exempte de toute culture. L’herbe y semble grasse et les fleurs nombreuses. Un petit regard échangé et nous arrêtons le véhicule, et descendons, toujours nus, pour profiter de la solitude.
    
    Mon charmant conducteur prend une grande couverture dans le coffre, mais je lui fais signe qu’il n’y a pas besoin, et il la repose. Je parcours l’étendue d’herbe, le corps doucement réchauffé par le soleil printanier. L’air est grisant et la calme brise sur mon corps affranchi de toute barrière textile est exaltante. Je profite de ce moment privilégié, conscient de la rareté du moment. J’en avais presque oublié mon compagnon, qui m’a silencieusement rejoint. Il se colle contre moi et me serre contre lui, alors qu’il est dans mon dos. Ses lèvres plaquent un doux baiser dans mon cou. Je ferme les yeux, attentif uniquement à son contact, aux rayons du soleil et au bruit hautement calmant de la brise dans les herbes. Notre étreinte ne connaît pas de limites temporelles, tant nous l’apprécions - impossible de savoir si nous restons là, debout et nus, une minute, une heure ou des années. Le mélange des odeurs de mon homme et de la Terre triomphante est la seule que je voudrais sentir pour le restant de mes jours.
    
    Il se détache doucement de moi et s’accroupit dans l’herbe grasse et les trèfles qui constituent une couche moelleuse, puis s’y allonge, étendant son corps ...
    ... bien fait de tout son long, et croisant le bras derrière sa tête. Je me baisse à mon tour et m’allonge de tout mon poids sur lui, le menton dans le creux de son épaule. Ses bras se referment instinctivement sur moi et nous nous retrouvons une fois de plus enlacés. Je ne crois pas pouvoir m’en lasser, et je pense que ce sentiment est partagé. Des insectes vrombissent en passant autour de nous. Nous ne sommes pas encore à la mer, mais peu importe. Le calme nous saisit - pas une voiture ni un bruit de civilisation, alors que nous sommes si proches de la nationale, pourtant. Nous savourons notre nudité imprévue, offrant nos épidermes trop blancs à la radiance presque inconnue de l’astre solaire. La brise tiède s’accentue un peu et me fait frissonner. Les mouvements spasmodiques qui me prennent rejaillissent sur les muscles de mon aimé, et je le sens reprendre vigueur sous moi.
    
    Il dirige calmement sa bouche vers la mienne et nous nous embrassons tout en douceur, en ne mettant que nos lèvres et le bout de nos langues dardées en contact. Ses mains parcourent mon dos, appuyant sur mes vertèbres, du haut de mes épaules au bas de mon coccyx, tout en cambrant son bassin pour appuyer plus fortement son sexe contre mon abdomen. Je suis tout aussi tendu au niveau du bas-ventre, mon gland presque décalotté frottant contre les poils noirs de ses abdominaux. Il saisit ensuite chacune de mes fesses, les pétrit, alors que son baiser devient plus vorace, plus animal. Ses doigts s’égarent de plus ...
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