1. La mer jamais atteinte


    Datte: 02/01/2019, Catégories: hh, couple, poilu(e)s, forêt, campagne, voiture, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral hdanus, hsodo, Auteur: Julien Saint-Honoré, Source: Revebebe

    Nous avions convenu que ce week-end soit particulier, rien que nous deux, et le monde autour disparu. Nous voulions atteindre une plénitude qu’il nous est difficile de trouver à Paris. Et nous voilà partis, en ce très clair et brumeux jour d’avril, sur les routes, pour rejoindre, au petit bonheur, une parcelle de tranquillité. Echappant à la grande circulation stressée des autoroutes, nous avons pris la nationale, et il y a fort à parier que nous bifurquerons vite pour emprunter des chemins plus obscurs. Je le regarde, l’homme de ma vie - je détaille chaque partie de sa personne alors qu’il conduit. Mon regard glisse de ses courts cheveux bruns, déjà parsemés de gris, plus particulièrement aux tempes, vers ses sourcils détendus et épais, son nez busqué, et encore ses joues portant une barbe de trois jours, qui lui donne cet air de petite frappe que j’aime tant - particulièrement lorsqu’il me fait l’amour. Son menton marqué ouvre la voie à la descente vers la large échancrure de sa chemise tendue par les tout aussi larges pectoraux, que je sais recouverts d’une douce fourrure sombre. Combien de fois me suis-je déjà endormi, serré dans ses larges bras, à l’abri de tout, ma joue frottant contre la chaleur enivrante de ses poils ? C’est un plaisir sans cesse renouvelé dont il m’est impossible de me lasser. Il sait pertinemment mon besoin de protection, moi qui ai vingt ans de moins que lui, et qui ne possède pas la même carrure. Je ne peux passer une nuit de sommeil apaisé que ...
    ... lorsque je sens le contact de sa large main contre mon dos, m’indiquant en silence et dans une communication toute tactile qu’il est là, et que rien ne pourra m’arriver, ni agresseur nocturne, ni violent cauchemar, ni solitude. Quant à moi, il dit que je lui apporte la tendresse et l’affection qu’il n’a jamais eues, que nous pouvons tout partager sans gêne, ce qui estde facto réel. Rien ne nous choque, nulle part, dans aucun contexte. Nous abordons chaque sujet sans inconfort aucun.
    
    Il me sent le regarder, me jette un coup d’oeil furtif avant de replacer un regard concentré et attentif sur la route. Sans mot dire, avec un petit sourire portant un rien de perversion, il ouvre un bouton de sa chemise. Puis un deuxième. Enfin, il déboutonne le tout, me laissant apparaître ses poils, ses tétons pointus et son adorable abdomen dur, tout aussi poilu que le haut, même si la teinte de sa pilosité à tendance à donner sur une couleur de miel plus on descend, dans un très agréable ensemble de poils roux, noirs, bruns et blonds. Sa mère est d’origine grecque et son père, sur qui j’ai maintes fois bavé d’envie à son grand amusement, est breton et roux comme le diable. Le mélange résultant est mon aimé, beau comme un coeur. Il sourit, et me fait un petit clin d’oeil. Il sent le chaud et le musc. Nous n’avons pas pris de douche ce matin, laissant s’épanouir sur nos corps d’hommes les odeurs de la nuit, les odeurs de rêves étranges vécus en duo, les odeurs de sueurs qui s’entremêlent en ...
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