La mer jamais atteinte
Datte: 02/01/2019,
Catégories:
hh,
couple,
poilu(e)s,
forêt,
campagne,
voiture,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
hdanus,
hsodo,
Auteur: Julien Saint-Honoré, Source: Revebebe
... me repousse.
— Arrête, bébé, on va avoir un accident.
— À qui la faute ? C’est toi qui conduis.
— Petit démon cornu !
— C’est celui qui l’dit qui l’est.
— Tu vas voir ce que tu vas prendre !
Il sourit à belles dents et avise une petite route quelques centaines de mètres plus loin, puis tourne et l’emprunte. La route se ramifie et plonge vers la campagne. Une bifurcation nous sépare d’un petit bois qui semble touffu et bien éloigné de tout. De nouveau un clin d’oeil. Je recommence à lui caresser le torse mais il me repousse de nouveau, avec un petit claquement de langue faussement désapprobateur. Nous pénétrons dans le petit bois qui est en effet bien sombre. Les frondaisons interceptent presque toute la lumière et les troncs très rapprochés forment une barrière visuelle impressionnante. Nous tournons sur un chemin, nous écartons suffisamment de la route, puis mon ange stoppe le moteur. Il tourne doucement la tête vers moi, la langue sortie sur le côté des lèvres dans un petit rictus pervers, puis se saisit comme un cobra de ma tête et plonge sa bouche sur la mienne. Le baiser que nous échangeons est fiévreux, viril et chaud. Sa petite barbe naissante m’irrite délicieusement les contours des lèvres. Nos langues s’enroulent l’une autour de l’autre comme deux serpents en pleine parade nuptiale. Le goût de sa salive est doux et aphrodisiaque. Je passe à mon tour la main derrière sa tête et notre étreinte se resserre. Je lèche le contour de ses lèvres, puis il me mange ...
... le nez et les joues goulûment. Fatigués de cette brusque montée bilatérale de testostérone, nous nous calmons, et reposons chacun notre front sur celui de l’autre, les yeux mi-clos, le souffle court.
— Je t’aime, tu sais, me dit-il doucement.
— Je t’aime aussi, mec.
Nous aimons tous les deux ces phrases tendres mais dénuées de mièvrerie. Je passe le revers de ma main contre sa poitrine. Il grogne un peu, comme un ronronnement de vieux matou. Son sexe, tendu depuis nous nous sommes arrêtés, est un appel au vice. Après cette pause câline, je sens mes hormones reprendre le dessus. Je passe le bout de mes doigts sur le haut de sa hampe, autour du gland, puis vient passer un doigt chatouilleur sur son méat suintant. Je joue avec ce liquide, presque inodore mais dont je connais le goût finement salé. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de tester la cuvée du jour en portant le doigt à mes lèvres. Son excitation, rendue tangible par ces sécrétions, décuple la mienne, et je fonds comme un rapace vers sa proie en direction de son vit palpitant. Sans cérémonie, mes lèvres s’écartent pour prendre la dimension de cet imposant morceau. Ma langue s’enroule autour et parcourt sa couronne, fin bourrelet de chair à la base de son gland brûlant.
Puis, allant plus loin, je commence mon lent travail de sape qui l’amènera inévitablement à l’explosion - j’aspire sa hampe jusqu’à la base, jouant en sens inverse avec ma langue, jouant avec les veines gonflées. Il gémit et vient poser ses mains ...