1. Chroniques immortelles – Avis de tempête (1)


    Datte: 15/02/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... d’inquiétude passa dans les yeux de la reine. Elle regarda gravement sa fille.
    
    — Mais un péril nous guette ma fille. Le roi Alexandre de Macédoine marche à présent sur l’Orient. Il a l’intention de conquérir l’Inde, mais nous savons aussi que Zeus l’a secrètement chargé de vaincre notre peuple et de plier les Amazones à la loi grecque. Cela ne doit pas arriver. Lorsqu’il sera à nos frontières, propose-lui un pacte. Offre-toi en mariage avec lui et conçois un enfant. Ainsi, il ne pourra rien contre toi et notre peuple, car tu seras à ce moment sous sa protection et celle de Zeus. Et s’il refuse, pars avec les guerrières vers les grandes plaines du nord, car on ne pourra pas vaincre sa grande armée.Promets-moi de faire ainsi.
    
    — Oui mère, répondit Thalestris, il sera fait selon ta volonté. Je me sacrifierai pour notre peuple.
    
    La jeune femme se releva. Antiope retira sa ceinture et la passa autour de la taille de sa fille.
    
    — Ceci est le bien le plus précieux des Amazones, le don d’Ares, celui qui donne leur force aux Amazones. Garde-le toujours précieusement avec toi car il est aussi le symbole de ta royauté. Tu es à présent la reine des Amazones.
    
    La reine se redressa et s’adressa à l’assemblée.
    
    — Écoutez-moi vous toutes. Ce soir vous avez une nouvelle reine, ma fille Thalestris. Servez-la et obéissez-lui comme vous l’avez fait tellement bien avec moi. Il va être temps pour moi de me retirer. Mais avant, je voudrai… Séchez vos larmes, faites-moi bonne ...
    ... figure et venez à moi…
    
    Elle descendit vers les femmes qui se pressèrent autour d’elle une fois de plus. Mais cette fois c’était un peu différent. À chacune de ses guerrières, elle échangeait un tendre baiser, bouches ouvertes, langues entremêlées. Les mains couraient sur le corps de l’autre en de douces caresses. L’une des femmes était plus émue que d’autres, pleurant ouvertement.
    
    — Marpesia, ne pleure pas s’il te plaît.
    
    — C’est que nous nous sommes tant aimées, reprit Marpesia en larmes, que vais-je devenir sans mon amante préférée ?
    
    — Alors… ma chérie, conclut la reine. Amazones, venez boire mon lait une dernière fois.
    
    Antiope retira alors sa tunique et resta nue, uniquement vêtue de ses bijoux et de ses parures. Elle attira celle qui était sa première épouse et s’allongea avec elle dans l’herbe. Elle la renversa sur le dos et se mit à parcourir son corps de mille baisers. Ce fut comme un signal. Les unes après les autres, les guerrières se dévêtirent. À tour de rôle, elles virent rendre hommage à leur reine de leurs mains, de leurs bouches. Elles embrassaient la reine, buvaient les gouttes de lait qui s’échappaient de ses seins. Certaines insinuaient leur visage entre ses jambes pour se délecter du nectar que laissait échapper la reine. Elles caressaient ses cheveux, son visage, son corps, ses membres. Elles se saturaient de sensations cherchant par tous les moyens de graver au fer rouge la sensation la douceur de la peau de la reine, des ses senteurs, de ses ...