1. Premier amour


    Datte: 26/12/2018, Catégories: fh, fplusag, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, fdanus, fsodo, init, nostalgie, amourpass, amourcach, regrets, prememois, inithf, Auteur: Séraphin, Source: Revebebe

    ... pas ? Ne te fais pas de souci, c’est souvent comme ça… Nous nous rattraperons…
    
    Appuyée sur son coude, elle me regardait en caressant ma poitrine.
    
    — Si tu veux, je peux t’aider, t’apprendre l’amour, ce qu’aiment les femmes et comment les aimer. C’est très important pour un homme de connaître le sexe opposé. Ça t’aidera pour toute ta vie amoureuse. Le veux-tu ?
    — Oui, bien sûr, c’est plus intéressant que la législation du travail !
    
    C’est ainsi que commença notre relation. Aurore fut un excellent professeur. Apprendre l’anatomie sur son corps de femme était un vrai bonheur. Bientôt je n’ignorais plus rien du clitoris, des petites et grandes lèvres, du vagin, et la première fois que je lui procurais un orgasme fut une révélation. Elle s’abandonna à son plaisir, les deux mains crispées dans mes cheveux, cambrée, les seins dressés, dans une impudeur totale. Elle m’avoua, encore tout excitée, qu’elle n’avait pas joui comme ça depuis près de deux ans.
    
    Mais, au-delà de son enseignement pratique, elle m’apprit une chose essentielle, qui m’a servi toute ma vie : l’amour se partage, il se fait à deux, et l’attention portée à sa partenaire est toujours payée en retours.
    
    À 18 ans, mon énergie sexuelle était telle qu’il fallut la canaliser. Nous convînmes d’un horaire de travail de neuf à dix-sept heures. La vieille horloge murale fut spécialement réinstallée dans cet objectif. Notre « règlement » précisait : aucune stimulation ou provocation durant cette période, tenue ...
    ... de travail exigée. Nous respectâmes ses directives autant que nous le pûmes, ce qui était difficile quand Aurore, souriante, en débardeur à large encolure, se penchait ostensiblement pour m’offrir une vue plongeante sur ses seins libres de toute contrainte. Je protestais, invoquant une entorse au règlement. Avec une fausse candeur, elle me répliquait que la température autorisait une tenue adaptée.
    
    Notre température, elle, ne faisait que grimper quand l’heure fatidique approchait. Le cinquième coup libérateur nous précipitait en bataillant sous la douche, première étape de nos ébats quotidiens. Puis la sensualité s’emparait de nous. Dans la tiédeur de la fin d’après-midi, nous donnions libre cours à notre imagination. Aurore aimait l’amour, peut-être l’amour avec moi, ai-je la prétention de croire. Elle jouissait facilement, très facilement parfois : une simple stimulation prolongée de ses mamelons pouvait lui provoquer un orgasme.
    
    Plus de trente ans ont passé, mais je revois son corps comme si c’était hier : ses attaches minces, ses cuisses fuselées, sa peau si douce avec un grain de beauté en dessous du nombril, son pubis brun, frisé, qu’elle retailla quelque peu au fur et à mesure de notre relation. Quand je la prenais en levrette, la vision qu’elle m’offrait, la tête dans l’oreiller, le dos cambré, ses fesses tendues vers moi décuplait mon énergie. Elle se donnait sans pudeur, sans restriction d’aucune sorte. Cependant, une fois, alors que je lui prodiguais un ...
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