1. Premier amour


    Datte: 26/12/2018, Catégories: fh, fplusag, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, fdanus, fsodo, init, nostalgie, amourpass, amourcach, regrets, prememois, inithf, Auteur: Séraphin, Source: Revebebe

    Depuis quatre jours, nous assurions un SAV délicat à l’Arsenal de Lorient. Notre patron, conscient des difficultés de l’opération, nous avait réservé un hôtel sympa, complètement isolé au milieu des dunes. Après le dîner, l’heure était au débriefing dans un petit salon feutré, face à l’océan et ses rouleaux d’écume. Face à moi, confortablement assis dans un fauteuil club, Éric sirotait son cognac.
    
    Cinquantenaire comme moi, mince, large d’épaules, le cheveu court, le sourire franc, Éric inspirait confiance et respect. De taille moyenne, il soignait sans excès sa tenue et son look, préférant les jeans de marque et les chemisettes sport.
    
    Depuis plus de 20 ans, en tant que collègues et amis, nous partagions toutes les galères que, inévitablement, notre patron nous confiait.
    
    — Je t’ai observé, tout à l’heure : mine de rien, sans drague, sans boniment, tu embarquais l’hôtesse d’accueil…
    
    Éric sourit, sans répondre à mon affirmation. J’insistais quelque peu :
    
    — Je te connais depuis si longtemps, vas-tu enfin me révéler ton secret : comment fais-tu avec les femmes ? Tu leur plais, sans effort, comme si un courant passait entre vous. Même ma femme, ma petite Corine, n’est pas insensible à ton charme, ce qui m’énerve beaucoup…
    — Je n’ai qu’un seul secret que je vais te confier si tu acceptes de veiller un peu. C’est vrai, sans prétention aucune, en général, le courant passe bien. Pourquoi ? J’aime les femmes, tout simplement. Elles sont en confiance avec moi. ...
    ... Maintenant, je vais te raconter comment cela m’est venu.
    
    * * *
    
    Je n’ai pas toujours été un homme à femmes. Adolescent, j’étais plutôt timide, réservé. À 18 ans, mon expérience féminine était très modeste, se limitant à quelques baisers sans conséquence. J’étais bien entendu puceau, ce qui me complexait quelque peu. Nous vivions seuls, ma mère et moi, dans un petit appartement de la banlieue de Pau. Mon père nous avait abandonnés il y a bien longtemps, et ma mère, par orgueil, s’était toujours refusée à lui réclamer la pension qui m’était due. Du coup, nous vivions modestement, chichement même, et chaque rentrée d’argent, quelle qu’elle soit, était toujours la bienvenue.
    
    Par souci d’économie, je poursuivais mes études au lycée du bâtiment, tout proche de notre appartement, dans la section CAP plaquiste. N’étant que très modestement intéressé par cette discipline, je végétais dans les profondeurs du classement, au grand désespoir de mes professeurs et de ma mère. Celle-ci subissait les affres de mon adolescence. En l’absence de père, je n’étais pas tendre avec elle, cherchant l’affrontement sous n’importe quel prétexte. Elle subissait mes sautes d’humeur avec humour et douceur, ce qui me donnait inévitablement mauvaise conscience. Je me promettais d’être dorénavant plus gentil, jusqu’à de nouveaux esclandres…
    
    Un vendredi soir, alors que je me préparais à partir pour l’entraînement de mon club de rugby, elle vint m’annoncer qu’elle m’avait trouvé du travail pour le week-end. ...
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