1. La curiosité est un vilain défaut mais....


    Datte: 24/12/2018, Catégories: f, fh, ff, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    1) LA CURIOSITÉ EST-ELLE UN DÉFAUT ?
    
    Vendredi soir.
    
    Un bruit de moteur qui se tait suivi d’un grincement de portail !
    
    Lâchant son livre, elle se précipite à la fenêtre.
    
    Juste le temps d’entrevoir deux silhouettes, casquées et de cuirs vêtues, disparaître dans le garage en poussant une moto.
    
    Elle n’est, habituellement, pas curieuse et s’intéresse peu à ce qui se passe autour d’elle. Pourtant le jeune couple qui vient d’emménager dans la propriété mitoyenne l’intrigue beaucoup, avivant ses fantasmes.
    
    Leur arrivée a été empreinte d’une discrétion qui n’a pas immédiatement attiré son attention. Simple constat d’un remue-ménage (l’emménagement), de volets ouverts le soir lorsqu’elle rentre, de rares allées et venues. Le fait d’avoir des voisins ne la préoccupait nullement. Elle n’est pas de ces gens qui vont frapper à l’huis des nouveaux arrivants pour leur souhaiter la bienvenue. Elle aime trop son intimité, sa tranquillité.
    
    Elle ne fréquente personne dans le village et surtout pas les commères de tout âge et de toute obédience. Elle ne fréquente pas grand monde ailleurs non plus. Les blessures de la vie l’ont rendue très distante. Elle a appris à aimer sa solitude. Si elle a acheté cette maison, c’est, entre autres raisons, parce qu’elle se trouve à l’extrême bout du village, très éloignée des autres habitations.
    
    Le pavillon qu’elle observe maintenant de son premier étage est son seul vis à vis. Les nouveaux occupants sont deux jeunes femmes : telle a ...
    ... été sa première impression, volatile et inconsciente : allure, coiffures, voix, attitudes… Cependant, les semaines suivantes, en se rendant à son travail, à plusieurs reprises, elle a croisé un jeune homme qui, poliment, la saluait. Elle supposa qu’une des deux filles avait un petit copain sans y accorder plus d’importance.
    
    En ces beaux et interminables jours de juin, les deux jeunes femmes mangeaient dehors et traînaient jusqu’à la tombée de la nuit sur la pelouse qui jouxte la maison. Elle ne pouvait pas ne pas les voir, sa fenêtre de cuisine s’ouvrant sur leur petit coin de verdure. De son premier étage, elle entendait leurs rires. Parfois même, elle saisissait quelques bribes de conversation.
    
    Jamais, elles ne recevaient de visite.
    
    Jamais, elle n’aperçut le moindre individu du sexe mâle !
    
    Pas plus la semaine que le week-end.
    
    Jamais, elle n’imagina que…
    
    Cependant cela l’intriguait. Son attention était éveillée et elle commença à les épier. Un restant de romantisme lui faisait inventer une histoire d’amour contrarié, caché. Cela ne tenait pas, le jeune homme ne se dissimulait nullement. Chaque matin, il sortait de la maison, sans prendre de précautions particulières. Il devait partir au travail.
    
    Un matin, elle se trouva à la boulangerie en même temps que lui alors qu’il achetait des croissants. Pour la première fois, elle put le dévisager. La finesse de ses traits, la douceur de son regard, la chaleur de son sourire, l’aspect très entretenu de ses cils et ...
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