1. L'importun 5


    Datte: 24/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... surprise, elle râle :
    
    – Non mais, mon pauvre Jean, tu deviens fou et incompréhensible. Tu nous demandes de faire l’amour devant toi. A peine Sylvain me rentre-t-il dedans que tu piques une nouvelle crise. Qu’est-ce qu’il y a cette fois. Tu nous interdis de continuer. Tu veux profiter de notre position pour nous frapper ou nous tuer comme un lâche ?
    
    – Sylvain sors de ce trou, retire ta queue du sexe de ma femme. Ma chère Marie, n’aie pas peur, je ne vous ferai aucun mal. Je suis cependant heureux de constater que tu saches que tous les maris ne sont pas aussi permissifs que moi et que certains tuent la femme infidèle prise en flagrant délit d’adultère. L’avocat de la défense plaidera qu’ils ont agi sous l’emprise de la passion.
    
    - Adultère, Tromper Et quoi encore ? Qui commet l’adultère, qui te trompe ? Tu l’oublies déjà, j’agis parce que tu l’as voulu. Sylvain en a envie, tu l’ordonnes, j’obéis. Calme-toi et cesse de nous interrompre et de nous effrayer. Qu’y a-t-il ? Tu deviens ridicule à changer sans cesse. Et puis zut, j’en ai marre de tes caprices. Tu crois pouvoir disposer de moi comme d’une marchandise « Une fois je te donne, une fois je te reprends. Regarde sa verge, à cause de toi elle perd sa rigidité.
    
    – Toi, regarde sa verge. Tu trouves normal qu’il te possède sans préservatif ? Tu sais ce que tu risques ?
    
    Sylvain respire un gros coup et rit :
    
    - Cher mari de cette adorable créature, est-ce tout ? Pourquoi me protéger quand Marie m’a assuré ...
    ... qu’elle porte un stérilet depuis des années. Alors, on peut reprendre ?
    
    - Non ! pas avant d’avoir enfilé un préservatif.
    
    Je cours à ma table de nuit, je ramène un paquet neuf de capotes dites anglaises, j’engage Marie à en affubler l’oiseau. De toute façon, je ne les utilise jamais ces préservatifs. Ca fait bien longtemps que j’essaie de féconder Marie. Je voudrais une progéniture, elle a toujours regretté de ne pas « pouvoir » me donner d’enfant. Elle confond « vouloir » et « pouvoir », si Sylvain dit vrai, me croyant dans la confidence.. Le gynécologue de Marie, un jour, rencontré dans la rue, m’a encouragé à persévérer :
    
    - « Vous savez, un jour ou l’autre, ça finit par arriver quand les deux époux, ensemble, le veulent très fort ».
    
    Il aurait mieux fait de me parler de ce stérilet qui n’est pas tombé du ciel. C’est son amant qui m’explique les causes de l’impossibilité pour moi de devenir père. Marie a gardé le secret. Dans l’ignorance de ses précautions il m’est arrivé de me croire stérile. Pour cette raison je développe face à Marie un complexe, je me sens coupable et j’ai presque trouvé normal son besoin de voir un autre homme. C’était dans mon subconscient une raison peut-être d’offrir ce cadeau d’anniversaire. Marie maintenant attend la foudre qui devrait succéder à la terrible révélation. Je jouis intérieurement de la savoir incertaine de la suite de cette réunion. Son malaise grandit tandis que je garde le silence. Ses mains tremblent et peinent à dérouler le ...